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La stratège des Jeunes UDC dit ne pas connaître le militant Sellner


La responsable de la stratégie des Jeunes UDC, mise en cause par plusieurs sections cantonales, affirme qu’elle ne connaissait pas les intervenants lors d’une réunion avec l’extrémiste de droite Martin Sellner. Elle dit n’avoir entendu parler de lui que récemment.

A l’époque, elle était active au sein du groupe Massnahmenkritikern et participait presque tous les soirs à une manifestation politique, assure Sarah Regez dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. Elle dit avoir été emmenée par une connaissance à la manifestation en mai 2023 avec l’extrémiste autrichien, « sans savoir de quoi il s’agissait » et sans connaître le nom de Sellner.

Mme Regez précise ne se souvenir seulement du premier exposé « très ennuyeux ». Selon elle, elle n’a entendu parler de Martin Sellner que lorsque les médias ont rapporté l’annulation d’une manifestation avec lui en Argovie.

A la mi-mars, la police argovienne a empêché la tenue à Tegerfelden (AG) d’une conférence de Martin Sellner, qui a été interpellé et expulsé. Les Jeunes UDC argoviens se sont ensuite solidarisés avec l’Autrichien, ce qui a suscité des critiques. La section a finalement pris ses distances avec les positions d’extrême droite.

« Une campagne orchestrée »

Selon le Sonntagsblick du 31 mars, la Bâloise aurait participé en mai 2023 à une réunion secrète avec Martin Sellner, à laquelle étaient également présents des membres de la Junge Tat. Six sections cantonales alémaniques des Jeunes UDC ont exigé de la direction des Jeunes UDC qu’elle se démarque clairement de l’extrême droite et ont demandé à Sarah Regez de se mettre en retrait de son poste.

Selon cette dernière, la couverture médiatique de cette affaire est « une campagne orchestrée  » contre les Jeunes UDC, contre le président des Jeunes UDC, Nils Fiechter, et contre elle-même. Un « non-événement » sert de prétexte pour « tirer de toutes parts sur un parti démocratiquement légitime », lance-t-elle.

L’Autrichien Martin Sellner, figure de la mouvance identitaire radicale, a été interdit d’entrée en Allemagne en mars 2024. Il défend l’expulsion massive de personnes étrangères ou d’origine étrangère, y compris par la force, un projet connu sous le nom de « remigration ».

Mme Regez reconnaît avoir utilisé le mot « remigration » dans ses tweets, mais, ajoute-t-elle, il représente tout ce que l’UDC a toujours exigé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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