la réponse sanglant de Patrice Motsepe à Samuel Eto’o
Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (CAF), a réagi aux déclarations de Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), qui accuse la CAF de diffamation pour avoir initié une enquête contre lui concernant des allégations de matches truqués.
En février dernier, lors d’une interview sur France 24, Samuel Eto’o avait vivement critiqué la CAF pour avoir ouvert une enquête le concernant, suite à des soupçons de manipulation de matchs. Cette enquête a été lancée après la diffusion d’un enregistrement téléphonique entre Samuel Eto’o et Valentine Nkwain, président du club de Victoria United, ce qui a suscité une vague de réactions au Cameroun. Les deux hommes ont été appelés à comparaître devant la CAF le 17 avril pour clarifier la situation.
L’ancien joueur de football a également indiqué qu’il avait engagé des avocats pour porter plainte contre l’organisation dirigée par Patrice Motsepe. Récemment, son avocat a critiqué l’enquête, la qualifiant de sans fondement et accusant la CAF de chercher à nuire à la réputation de M. Eto’o. En réponse, toujours sur France 24, Motsepe a insisté sur le fait que le statut légendaire d’Eto’o ne lui confère aucune immunité.
« Il est important de séparer les faits. D’un côté, Samuel Eto’o restera toujours un joueur exceptionnel qui a marqué l’histoire du football, mais cela ne le met pas à l’abri des enquêtes. En tant que CAF, il est de notre devoir de prendre au sérieux chaque accusation et de mener des enquêtes éthiques, en adhérant aux principes de présomption d’innocence, » a déclaré Motsepe. Il a souligné l’importance de cette démarche, qui dépasse le cadre du football et concerne des enjeux plus larges en Afrique et ailleurs.
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Quant à la possibilité de suspendre Eto’o, Motsepe a été prudent dans ses propos, indiquant que toute décision dépendrait des résultats de l’audition et des règles de la CAF et de la FIFA.
