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La frégate Chevalier Paul et le porte-avions Charles de Gaulle ont tiré des missiles surface-air Aster


En octobre 2022, à l’occasion de sa Mise en condition opérationnelle [MECO], le porte-avions Charles de Gaulle avait effectué un tir de missile surface-air Aster 15 contre une cible aérienne, « sous menace missile et en environnement dédié ». La frégate de défense aérienne [FDA] Chevalier Paul en avait fait de même quelques heures plus tôt, en lançant un Aster 30.

Le tir de missiles Aster 15 et Aster 30 sont relativement rares. Pour autant, alors qu’ils viennent d’appareiller de Toulon pour la mission « Akila », le « Charles de Gaulle » et le « Chevalier Paul » ont effectué le même exercice qu’il y a deux ans.

« À quelques heures d’intervalle, peu après leur appareillage pour la mission Akila, la FDA Chevalier Paul et le porte-avions Charles de Gaulle ont respectivement tiré avec succès un missile Aster 30 et un missile Aster 15 », a en effet annoncé le ministère des Armées, ce 23 avril, via un communiqué. Et de préciser que cet entraînement, réalisé avec le concours de la Direction générale de l’armement [DGA], a été mené dans un « environnement reproduisant une situation aéronavale proche de celle pouvant être rencontrée en opérations ».

Plus précisément, grâce à son radar de veille tridimensionnel S-1850M lui permettant de suivre jusqu’à 2000 pistes [navires de surface, aéronefs, missiles], la FDA Chevalier Paul a « neutralisé une menace aérienne à grande distance dans un environnement non permissif » tandis que le porte-avions a atteint « sa cible aérienne » avec un Aster 15, lequel fonctionne avec le radar ARABEL [Antenne radar multifonctions à balayage électronique] et le module de lancement vertical Sylver.

En 2022, l’équipage de la FDA Chevalier Paul avait été confronté à une difficulté supplémentaire, le radar de conduite de tir du navire ayant été volontairement brouillé. Probablement qu’il en a été de même cette fois-ci.

« Ce type de tir entraîne les équipages à faire face à des situations de haute intensité, susceptibles d’être rencontrées par les bâtiments de combat de la Marine nationale. Il souligne l’exigence de réalisme apportée à l’entraînement des forces. Il démontre la pertinence et l’efficacité du système de défense en couches du groupe aéronaval », a fait valoir le ministère des Armées.

Lors de la mission Akila, qui doit durer six semaines, le groupe aéronaval [GAN] formé autour du porte-avions Charles de Gaulle passera pour la première fois sous le contrôle opérationnel de l’Otan, dans le cadre de Neptune Strike 24. L’objectif est de « renforcer la posture défensive et dissuasive de l’alliance en Méditerranée et sur le flanc Est ». Puis, il participera à l’exercice Mare Aperto 24.1, organisé par la Marina militare.

Durant cette séquence, le « Charles de Gaulle » sera accompagné par la FDA Chevalier Paul, une frégate multimissions [FREMM], un sous-marin nucléaire d’attaque, le Bâtiment ravitailleur de force [BRF] Jacques Chevallier [ce qui sera inédit] ainsi que par trois frégates alliées [grecque, italienne et portugaise].

À noter que ces tirs d’Aster 15 et 30 ont été réalisés quatre jours après que la FREMM Aquitaine et un SNA de type Barracuda [sans doute le Duguay-Trouin] ont chacun tiré simultanément un missile de croisière naval [MdCN].





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