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La Cour des Comptes épingle l’UNIL


La Cour des comptes vaudoise épingle l’organisation administrative de l’Université de Lausanne (UNIL). Dans son dernier audit , elle cible en particulier le processus d’achats de biens et de services ainsi que celui du recrutement de cadres. Elle recommande à l’institution de rattraper le retard pris dans ces domaines.

L’Université de Lausanne épinglée par la Cour des comptes. Malgré près de la moitié de son budget versé en subventions par le canton (Vaud verse environ 340 millions de francs, sur un total de fonctionnement de 700 millions), l’Université dispose d’une grande autonomie dans la gestion de ces activités.

Alors que la recherche et l’enseignement de l’UNIL font l’objet d’évaluations régulières pour son accréditation, la Cour des comptes s’est intéressée à plusieurs processus administratifs de la haute école. Malgré des projets d’amélioration déjà lancés, son audit souligne « la nécessité pour la direction de l’UNIL de fournir des efforts supplémentaires afin de garantir la performance de son organisation ».

Plusieurs faiblesses

L’audit a d’abord porté sur la manière dont elle réalise ses achats de biens et de services, qui avoisinent les 100 millions de francs, soit environ 15% des charges totales selon les comptes annuels publiés.

Le rapport soulève plusieurs faiblesses. D’une part, le processus d’achat est « très peu dématérialisé et encore fortement dépendant du papier, notamment à cause d’un système comptable obsolète ». Il est ainsi « difficile d’obtenir des données consolidées, fiables et exploitables à des fins d’analyse et de contrôles », rendant par exemple « laborieux » le suivi du budget et des dépenses.

« Il manque une vue d’ensemble des achats réalisés. Les pratiques d’achat ne sont pas assez harmonisées et unifiées. Seuls quelques achats de biens courants sont effectués de manière centralisée », relève Mme Jaquerod. La Cour note qu’il n’y a pas d’inventaire pour des biens d’une durée de vie supérieure à un an. Pire, ces biens n’apparaissent pas dans la comptabilité, constate-t-elle.

Les achats « excessivement décentralisés » ne permettent pas de tirer pleinement profit des économies d’échelles potentielles ni d’identifier facilement les risques de non-conformité aux règles sur les marchés publics, selon la magistrate.

Audit étendu aux RH

A la suite de constats sur cette première partie de l’audit et aussi de signalements reçus par la Cour,…





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