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La BAD envisage de financer la réhabilitation de la route Ngaoundéré-Garoua au Cameroun


La Banque africaine de développement (BAD) montre un intérêt marqué pour le projet de réhabilitation de la route Ngaoundéré-Garoua au Cameroun, un axe routier vital de 242 km reliant la région de l’Adamaoua à celle du Nord.

Actuellement financée à hauteur de 85% par la BAD, la construction du tronçon Bogo-Pouss (63 km) dans l’Extrême-Nord, évaluée à 60 milliards de Fcfa, témoigne de l’engagement continu de la banque dans le développement des infrastructures routières au Cameroun.

Serge N’guessan, le Directeur Afrique centrale de la BAD, a récemment dévoilé l’intention de l’institution d’étendre son soutien au projet de réhabilitation de la route Ngaoundéré-Garoua. Lors d’une interview accordée à Bougna, il a déclaré : « Nous avons, l’année passée (2023), approuvé à peu près 150 millions d’euros (98,7 milliards de Fcfa) pour la réhabilitation du corridor Maroua jusqu’à la frontière du Tchad. Nous étions en échange avec le gouvernement pour voir Ngaoundéré-Garoua. Nous avons remis ce tronçon sur la table avec le ministère des Travaux publics pour voir dans quelle mesure la BAD peut continuer à appuyer le gouvernement (camerounais) pour réaliser urgemment cette route ».

Le projet de réhabilitation du tronçon Ngaoundéré-Garoua a déjà attiré l’attention de deux bailleurs de fonds potentiels, dont le Fonds saoudien de développement (FSD), qui s’est engagé à investir 134 milliards de Fcfa sur une partie du linéaire pont Salah-pont de la Bénoué (112 km). Bien que les détails sur l’évolution de cet engagement financier soient encore à préciser, des sources proches du dossier confirment la persistance de l’intérêt du FSD.

Une correspondance du Secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun datée du 31 octobre 2023, adressée au ministre des Travaux publics, Ferdinand Ngoh Ngoh, annonce la possible passation de marché en mode gré-à-gré avec l’entreprise portugaise Mota Engil. Le montant du marché est évalué à 282,7 milliards de Fcfa TTC. Cette correspondance souligne la nécessité d’une procédure d’urgence pour contractualiser une mission de contrôle.

Au ministère des Travaux publics, on assure que le plan de travail annuel 2024 prévoit le démarrage des travaux de reconstruction de cette section de la Nationale 1 au cours de cette année. Cependant, le programme d’investissement prioritaire (PIP) publié par le ministère de l’Économie indique plutôt un lancement du projet à partir de 2025 pour une durée de trois ans, jusqu’en 2028. Les développements à venir souligneront l’importance de cette route cruciale pour la connectivité et le développement régional au Cameroun.





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