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« Je suis prof et voici les prénoms que portent les élèves les plus infernaux en classe »


Est-ce le prénom qui fait la personne ou bien est-ce la personne qui fait le prénom ? Vous avez quatre heures. Une matinée entière à plancher sur une question autour de laquelle s’affrontent les parents ayant choisi de verser dans l’originalité et les partisans du classicisme ne sera pas de trop. D’ailleurs, les choix de nos deux camps pourraient conditionner les résultats que leur progéniture obtiendra aux épreuves du baccalauréat.

En effet, selon qu’on s’appelle Louisa, Mahé ou Adam, le taux de succès et le taux de mention ne sont pas identiques. « On le repère même avec un mauvais échantillon. Sauf à imaginer que les Kevin qui réussissent très bien au bac refusent la diffusion de leurs résultats et que c’est l’inverse pour les Eugénie », a pu confier au Parisien Baptiste Coulmont, sociologue.

Les prénoms des élèves les plus insupportables selon ces professeurs

Parmi les garçons, près d’un tiers des Anatole (35,4 %) se sont distingués en 2021 avec une mention très bien et parfois les félicitations du jury. Nos bacheliers au tableau d’honneur sont talonnés à égalité par les Noé (33,3 %) et les Alix (33,3 %). Côté fille, la plus haute marche du podium est occupée par les Flore (45,7 %), viennent ensuite les Raphaëlle (36,7 %) et les Diane (36 %).

Si les professeurs repéraient les bons éléments en un coup d’œil sur les listes, les cancres sauraient se démarquer de la même manière. Le Figaro s’est récemment attelé à dévoiler ce secret de polichinelle en allant à la rencontre de trois enseignants qui ont bien voulu énumérer les prénoms des élèves les plus turbulents en classe, selon eux.

@monsieurastuces

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♬ son original – Monsieur Astuces

Des prénoms anglo-saxons pour beaucoup

Premier à se confesser, un professeur de mathématiques de la région bordelaise a signifié que des prénoms comme Logan, Kenzo, Alexis, Ryan et surtout Timéo sont associés à un certain manque de discipline chez les garçons. Pour ce qui est des filles, les prénoms Jade, Jennifer et tous les prénoms à consonance anglo-saxonne de façon générale sont, d’après lui, souvent portés par des agitatrices.

Une institutrice parisienne a, elle, déploré un mauvais esprit imputable à Aylan, Ilyane, Ayan, Georges, Nathan, Enzo et Victor. Aussi, deux prénoms de filles semblent lui avoir laissé de mauvais souvenirs : Talia et Lina.

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Certains parents condamnent-ils leurs enfants à l’échec avec leurs prénoms ?

Le journal a pour finir interrogé un professeur de sport dont les heures de cours sont régulièrement propices aux débordements. Quand fronde il y a, ce dernier a indiqué que les Shaina, Anastasia et toutes leurs copines ayant un prénom se terminant par la lettre « a » aiment à entretenir la pagaille ambiante. Leur pendant côté garçon répond au nom de Julien.

Ainsi, les parents qui affublent leurs enfants de prénoms mal classés dans les résultats du bac ou globalement mal perçus les condamnent-ils à l’échec ? Pour Baptiste Coulmont, rien n’est établi. « Il est heureux qu’on ne puisse pas déterminer grand-chose à partir du simple prénom. ‘Puisque les Oscar réussissent en général bien au bac’ ne signifie pas ‘tous les Oscar vont avoir leur bac’. Et ce n’est pas parce que, en général, les Kevin n’ont pas de mention très bien qu’on peut conclure que ce Kevin-là, en particulier, n’aura pas de mention, ni même conclure qu’aucun ne l’aura, au contraire », explique-t-il.





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