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« Je suis passée à côté de ce symptôme et maintenant je vais mourir à 31 ans d’un cancer du côlon »



Aujourd’hui, un cas de cancer colorectal sur cinq survient chez des personnes de moins de 55 ans (contre un cas sur dix en 1995), selon une étude publiée par l’American Cancer Society. Les facteurs pouvant expliquer ce phénomène ? L’environnement, les gènes et les trop faibles taux de dépistage.

Une Américaine de 31 ans est en train d’en faire les frais. Elle en parle anonymement via le réseau social américain Reddit -sous le pseudo de tea4vendetta- afin de sensibiliser la population aux symptômes. Son histoire a fait le tour de la presse outre Atlantique.

Domiciliée à Washington, elle a été diagnostiquée d’un cancer du côlon en phase terminale après avoir sous-estimé un symptôme pendant trois ans, par peur : la présence de sang dans les selles.

« J’avais trop peur de la coloscopie et maintenant j’ai un cancer en phase terminale »

La présence de sang dans les selles doit amener à consulter. Ce symptôme n’est pas anodin, surtout si vous avez plus de 50 ans et êtes sujet au surpoids. Le sang dans les selles, les troubles du transit, avec une alternance de diarrhées et de constipation peuvent se manifester en cas de cancer colorectal. Rassurez-vous : ces symptômes ne signifient pas forcément que vous souffrez d’un cancer du côlon ! Mais si vous les observez et qu’ils s’éternisent, une consultation s’impose.

L’examen qui permet de dépister ce cancer est la coloscopie. Il est recommandé de la pratiquer une tous les cinq ans dès 45 ans (ou avant en cas de symptôme suspicieux).

« Je vais mourir d’ici un an. J’ai du sang dans les selles depuis 3 ans et j’ai un cancer du côlon.  J’avais trop peur de subir une coloscopie et maintenant j’ai un cancer en phase terminale. C’est ma faute », déplore la patiente de 31 ans.

« J’ai commis une erreur mais maintenant je dois prendre des décisions. Je ne vais chercher aucun traitement. Tout traitement ne fera que prolonger ma vie plutôt que de la sauver. Je veux que ma dernière année d’existence soit positive », poursuit la jeune femme.

La coloscopie peut sauver des vies : le cancer du côlon a 90 % de guérison s’il est détecté précocement.

Les lésions précancéreuses, les polypes, peuvent être retirées pendant la coloscopie

Le cancer colorectal est un cancer qui se développe lentement, au niveau de la paroi interne du côlon ou du rectum. Les tumeurs sont souvent précédées de lésions précancéreuses, qu’on appelle les polypes. Ce sont de petites excroissances situées au niveau de la muqueuse colique ou rectale. Il est possible de les retirer lors de la coloscopie pour éviter qu’elles deviennent cancéreuses.

Avec 45 000 nouveaux cas par an et 18 000 décès annuels, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus meurtrier en France.

L’âge est le premier facteur de risque : le risque augmente à partir de 50 ans et s’accroît jusqu’à 80 ans. 94 % des cancers colorectaux se manifestent chez les personnes de plus de 50 ans.

Les antécédents familiaux, le tabac, l’obésité, la consommation d’alcool, de viande rouge et de charcuterie accroit également les risques.



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