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« Je suis défigurée à cause d’un faux médecin esthétique »



Tout commence en 2022. Irina*, une Parisienne âgée de 39 ans, se rend dans un institut de beauté situé sur les Champs-Élysées. Elle a rendez-vous avec (le croit-elle) un « médecin esthétique« , une femme rencontrée sur Snapchat. Car Irina souhaite faire combler ses rides au niveau du nez et de la bouche.

Faisant confiance à la « spécialiste », la quadragénaire se laisse injecter de l’acide hyaluronique dans le visage. Oui mais voilà : la femme qui réalise les injections n’est absolument pas médecin. Et elle injecte l’acide hyaluronique dans l’une des artères faciales d’Irina…

Ces gros vaisseaux sanguins (issus des carotides gauche et droite) constituent les artères principales de la face : les artères faciales assurent l’apport sanguin à la peau des joues, du menton, des lèvres et du nez, ainsi qu’aux muscles de la face.

Seuls les médecins ont le droit de pratiquer des injections d’acide hyaluronique

Résultat ? Peu de temps après l’intervention, Irina développe une infection généralisée au niveau de son visage, et même une gangrène. La Parisienne est obligée de subir plusieurs interventions chirurgicales afin de bloquer la propagation de l’infection : elle subit également l’amputation de ses narines, des greffes et plusieurs semaines d’hospitalisation. Après de nos confrères du Parisien, Irina conclut : « une partie de moi est morte. » Elle vit désormais cloîtrée chez elle.

Un terrible récit, qui nous permet de rappeler que seuls les médecins ont le droit de pratiquer des injections d’acide hyaluronique. Toute personne non-médecin pratiquant des injections esthétiques se rend coupable d’exercice illégal de la médecine. Avant toute intervention esthétique, il est donc recommandé de vérifier que le / la professionnel(le) est bien inscrit(e) au Conseil national de l’Ordre des médecins (rubrique « annuaire »). Et surtout, se méfier des « spécialistes » dénichés sur Snapchat, TikTok et Instagram !

D’après le Conseil national de l’Ordre des médecins, « les signalements d’actes illégaux à visée esthétique ont bondi entre 2022 et 2023, passant de 55 à 104. »

*le prénom a été modifié.

Sources : Le Parisien – Larousse



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