« Je ne toucherai pas à des fessiers » : Olivier Véran s’explique après sa reconversion dans la médecine esthétique

Après avoir cédé son poste de porte-parole du gouvernement à Prisca Thévenot, Olivier Véran a évoqué son intention de se reconvertir dans le monde de la médecine esthétique. Un choix qui a été beaucoup critiqué et sur lequel il s’est expliqué dans les colonnes du Parisien.

Ce n’est un secret pour personne, de nombreuses personnalités politiques font le choix de la reconversion professionnelle après avoir quitté le gouvernement. Jean Castex en est la preuve. Après avoir assuré la fonction de Premier ministre de 2020 à 2022, l’homme politique a été nommé directeur général du groupe RATP. De son côté, Sibeth Ndiaye, ex-porte-parole du gouvernement, occupe la fonction de secrétaire générale du groupe Adecco depuis son départ après le remaniement de 2020.

Récemment, c’était au tour d’une autre personnalité politique de faire part de sa reconversion professionnelle : Olivier Véran. L’ex-ministre de la Santé, auparavant neurologue de métier, a fait le choix de se diriger vers la médecine esthétique. Il est ainsi retourné sur les bancs de l’école. Son objectif ? Aider les « gens à se sentir mieux dans leur peau, dans leur corps (…) à se réparer après une maladie », a-t-il déclaré dans les colonnes du Figaro. Un choix qui a été beaucoup critiqué sur la Toile.

Olivier Véran s’explique après sa reconversion professionnelle

« Il part dans le privé pour faire de la médecine lucrative », c’est d’ailleurs ce qu’a déclaré le cardiologue Olivier Milleron, membre du collectif inter-hôpitaux, à l’antenne de BFMTV. Un commentaire parmi tant d’autres qui a forcé Olivier Véran à réagir. « Les gens ont le droit d’avoir un avis. Mais quoi que je fasse, il y aurait eu des critiques« , a déclaré l’ex-porte-parole du gouvernement.

Selon lui, « c’est 15 % de la population adulte française qui a recours à des soins de médecine esthétique et c’est quelque chose qui ne doit pas être dénigré ». Il a ensuite rappelé qu’il y a de nombreux « Français qui souffrent » pour plusieurs raisons, que ce soit pour une « cicatrice sur le visage », « un vieillissement accéléré lié à la ménopause » ou d’une « calvitie précoce ». « Je ne toucherai ni à des pénis ni à des fessiers, et je serai très loin des prothèses mammaires« , a-t-il assuré dans les colonnes du Parisien. C’est dit !