« Je n’ai jamais eu d’amis… »
Francis Ngannou a révélé des détails intimes sur sa vie lors d’une récente émission.
« En grandissant, j’ai toujours ressenti le mépris des autres enfants envers moi parce que j’étais celui qui n’avait rien. C’était frustrant à un certain point.
Mais en même temps, j’ai réalisé à un moment donné de ma vie que c’était la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. Sans cela, je ne serais pas devenu la personne que je suis aujourd’hui. C’était comme une éducation à la vie. »
La vie m’a appris beaucoup de choses et m’a préparé à ce que je vais affronter à l’avenir.
Dans mon enfance, mes parents ont divorcé quand j’avais 6 ans. J’ai commencé à vivre avec différents membres de la famille. J’ai fréquenté environ 6 écoles différentes pendant mon école primaire.
Je n’ai jamais été attaché à un endroit particulier. Je n’ai jamais eu d’ami. À ce jour, je n’ai pas d’ami d’enfance. Parce que je bougeais constamment et que dès que je m’attachais, je devais partir.
J’ai également eu des défis à l’école. Je n’avais pas un bon profil. J’étais le garçon qui était constamment renvoyé de la classe parce que je n’avais pas de stylo pour prendre des notes, ou de manuel, ou parce que je n’avais pas payé les frais de scolarité, ou que je n’avais pas de chaussures pour participer aux activités physiques. J’étais source de honte.
Les autres enfants ne semblaient pas intéressés à être mes amis. Dès le début, j’ai dû travailler dur.
J’ai commencé à travailler dans les mines de sable quand j’avais 9 ans, mon frère avait 11 ans, afin de subvenir aux besoins de la famille.
À l’âge de 13 ans, j’ai été renvoyé de l’école. Il était environ 15 heures. J’étais frustré, en colère et je me demandais : « Qu’est-ce que les autres enfants ont de plus que moi ? Je suis un sujet de honte. Ils me regardent comme si je ne méritais pas d’être là avec eux… Mais en réalité, je mérite même mieux parce que je travaille dur pour tout cela. »
Je n’ai jamais eu de vacances, je n’ai jamais été en vacances… J’ai toujours travaillé pour acheter des livres ou payer les frais de scolarité. Ce jour-là a changé les choses pour moi. Je voulais prouver à ces enfants que je ne suis pas inférieur à eux, mais mieux qu’eux. Ils ont la chance d’avoir des parents qui subviennent à leurs besoins, mais ils ne savent pas à quel point je travaille dur pour gagner ce que j’ai.
C’est à ce moment-là que j’ai décidé de faire quelque chose de grand et d’exceptionnel pour le leur montrer », a raconté Francis Ngannou avec émotion.
Ngannou va rentrer dans l’histoire du MMA
Avant même son combat contre Joshua, Francis Ngannou connaissait déjà son premier adversaire sous les couleurs du PFL, auquel il a rejoint en mai dernier. Après son dernier affrontement en MMA à l’UFC contre le Français Ciryl Gane en janvier 2022, le Predator affrontera le redoutable colosse brésilien Renan Ferreira dans l’octogone. L’officialisation de ce combat très attendu par le PFL il y a quelques jours marque un tournant historique, plaçant Ngannou en tête des combattants africains les mieux rémunérés dans le monde du MMA.
En effet, après des « miettes » perçues durant toute sa carrière à l’UFC, Francis Ngannou, dans sa nouvelle peau de star mondiale dans le monde des sports de combat, s’est entendu avec le PFL pour empocher au moins 4 millions de dollars (plus de 2 milliards de FCFA) pour chaque combat au MMA. L’information émane du PFL cité par Africa Fast Zone.
Avec comme mantra la défense du bien-être des combattants, le Camerounais a réussi à garantir de meilleures conditions de vie pour lui-même et ses futurs adversaires dans le MMA. Selon les informations, Renan Ferreira, vainqueur du tournoi à 1 million de dollars du PFL en fin d’année dernière, recevra au minimum 2 millions de dollars pour son affrontement contre le natif de Batié.
