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‘Je me fiche que la mère et l’enfant meurent’: les déclarations d’Eto’o qui choquent

Le procès que fait la justice espagnole à Samuel Eto’o à propos d’un enfant qu’il aurait fait à une femme lorsqu’il était un joueur en activité, continue de susciter des vagues. Récemment, le président de la Fédération camerounais e de Football a fait une déclaration qui suscite l’indignation totale.

Enregistré en train de commenter cette affaire, Samuel Eto’o dit n’avoir rien à foutre du bien être de la femme qui l’accuse de lui avoir fait un enfant qu’il n’a pas reconnu. Eto’o ne s’en fou pas que de la femme. Il n’en a que faire également de l’enfant dont la justice espagnole lui a attribué la paternité.

Un tribunal de Madrid a rendu un verdict selon lequel Eto’o doit verser à la femme une allocation de 1 400 € par mois à titre de pension alimentaire.

Cependant, l’ancien attaquant du FC Barcelone refuse de payer cette somme, comme il l’a déclaré : « Je me fiche que la mère et l’enfant meurent, laissez moi tranquille. »

Eto’o doit maintenant à Erika et à sa mère une allocation impayée de 40 000 € ! La mère de la jeune femme aurait rencontré l’ex-attaquant camerounais dans une boîte de nuit madrilène en 1997 (alors qu’il jouait pour Leganes) et elle aurait appris qu’elle était enceinte en 1998.

Les Faits remontent à l’année 1997, alors que le goleador camerounais évoluait à Leganes. Samuel Eto’o fit alors la rencontre de la jeune Adileusa, avec qui il eut une relation qui, en 1999 aboutit à la naissance de la petite Erika Do Rosario Nieves. Un an plutôt, la future maman avait pourtant annoncé à Samuel Eto’o qu’elle était enceinte, mais l’ex Pichichi de la Liga n’avait alors manifesté aucun intérêt vis-à-vis de cela. Elle aurait alors précisé au joueur qu’elle ne souhaitait pas cet enfant, mais qu’elle « agirait de manière responsable à l’égard de leur enfant commun » . L’avocat de la jeune fille a ajouté que pendant la grossesse, sa mère « a essayé de communiquer avec le futur père, mais il n’a pas répondu à ses appels téléphoniques ni à ses e-mails » . Ni même lorsque celle-ci l’a prévenu par message qu’elle allait accoucher, apprend-on de la presse espagnole.

22 ans plus tard donc, la jeune femme a produit des preuves biologiques à l’appui de son témoignage, ce qui a conduit le juge à admettre la poursuite, bien que Samuel Eto’o ne se soit jamais conformé aux demandes du tribunal. La sentence condamne l’ex-footballeur à verser une pension mensuelle de 1400 euros à la jeune femme, rétroactivement à partir du moment où la plainte a été déposée.

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