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Des centaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche dans les grandes villes de Colombie pour protester contre le président de gauche Gustavo Petro. Cette mobilisation dans la rue était sans précédent depuis son élection en 2022.

A l’appel des organisations médicales, de l’opposition, des forces politiques centristes et d’anciens alliés qui rejettent plusieurs réformes dont son projet de nationalisation des services de santé, ces manifestants ont protesté aussi contre la violence qui se poursuit malgré les négociations de paix avec les groupes armés.

« J’ai voté pour le changement, pour Petro, mais nous sommes toujours dans la même situation. Je manifeste parce que je pense que la Colombie a encore de l’espoir et que j’aime mon pays », a déclaré à l’AFP Martha Estrada, une retraitée de 64 ans, coiffée d’un chapeau tricolore, à Bogota.

Bien que le président ne se soit pas exprimé directement, il a posté sur le réseau X la vidéo d’une vieille satire télévisée, dans laquelle la « classe dirigeante » proteste.

« Dehors Petro! »

Ce n’est pas la première manifestation contre le gouvernement de Petro, mais c’est la première d’une telle ampleur à travers le pays. Dans la capitale, malgré la pluie, des dizaines de milliers de manifestants se sont dirigés vers la place de Bolivar, voisine du siège de la présidence, a constaté l’AFP.

À Cali (sud-ouest), Medellín (nord-ouest), Barranquilla (nord), Bucaramanga (nord-est) et dans d’autres villes, les manifestants ont rejoint le mouvement avec des drapeaux colombiens, des T-shirts blancs et un cri unanime : « Dehors Petro! ».

L’un de ses projets de réforme, la santé, a divisé le pays, car M. Petro a commencé à mettre en oeuvre plusieurs axes sur le plan administratif malgré les difficultés rencontrées pour obtenir le soutien du Congrès.

« Marche des blouses blanches »

Le président souhaite réduire la participation du secteur privé dans la prestation des services de santé et, ces derniers jours, il est intervenu dans plusieurs entités qui servent d’intermédiaires entre l’État et les hôpitaux, afin de contrôler leurs budgets.

Les experts s’accordent à dire que le système de santé est en faillite et doit être réformé, mais certains s’interrogent sur la manière dont le gouvernement entend le faire. Sous le nom de « marche des blouses blanches », les médecins ont exprimé leur « désaccord avec la gestion actuelle du système…

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