Hervé Renard, coup de tonnerre confirmé

Un peu plus d’un mois après sa sortie de route face à l’Australie, dès les quarts de finale de la Coupe du monde 2023, l’équipe de France féminine de football s’est retrouvée dans le cadre de la Ligue des nations. Victorieuses vendredi dernier du Portugal (2-0), les filles d’Hervé Renard affrontent cette fois l’Autriche, ce mardi soir du côté de Vienne (18h30). L’occasion pour le sélectionneur de confirmer un choix tranché au sein de son effectif.

Comme face aux Portugaises, l’ancien tacticien de l’Arabie saoudite a choisi de titulariser Constance Picaud au poste de gardienne. Une décision qui confirme le déclassement de Pauline Peyraud-Magnin, pourtant titulaire indéboulonnable devant la cage tricolore depuis septembre 2020. Notamment critiquée sur son niveau de jeu au pied, la joueuse de trente-et-un ans accuse le coup, tandis qu’Hervé Renard assume pleinement sa décision.

Une troisième candidate ?

Et le sélectionneur ne s’en est d’ailleurs pas caché lundi, lors de la conférence de presse d’avant-match, au moment d’évoquer les fragilités de Peyraud-Magnin. « C’est du côté émotionnel où elle n’a pas su, je pense, gérer cette Coupe du monde. […] On a besoin d’une gardienne qui soit en confiance avec ses pieds. » Des critiques et une décision que la principale intéressée a forcément eu du mal à recevoir. Selon une indiscrétion de L’Équipe, Peyraud-Magnin et Renard on eu une « longue discussion » jeudi dernier.

« Je ne m’attaque pas à Pauline Peyraud-Magnin en tant que personne, s’est par ailleurs justifié le sélectionneur. C’est une décision sportive, je lui ai expliqué. Elle est très intelligente, elle l’a comprise, même si cela fait mal. » Tout reste cependant encore ouvert quant à la hiérarchie des gardiennes tricolores. Hervé Renard attend toujours d’être définitivement convaincu par l’une ou l’autre. Et rien ne dit qu’une troisième candidate ne pourrait pas débarquer et griller la politesse aux deux autres. Marie Petiteau, gardienne de Montpellier, pourrait bien être celle-là.