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[Gymnastique] Les petits plats dans les grands


2e LUX OPEN, VENDREDI ET SAMEDI À BELAIR Pour la deuxième année consécutive, les championnats nationaux sont organisés dans le cadre d’une grosse compétition internationale, à la maison.

Il y a un an, la FLGym avait décidé d’innover. Afin de permettre à ses meilleurs représentants d’avoir une vraie concurrence, elle avait choisi, à l’instar de ce qui se fait par exemple en natation, d’organiser ses championnats nationaux en invitant d’autres nations.

Visiblement, la formule a plu puisque cette année, rebelote, du côté du hall sportif de Belair avec la 2e édition du Luxembourg Open, compétition officiellement inscrite au calendrier de la fédération internationale : «On a des gymnastes du monde entier qui viennent. Nos voisins belges, mais également des Irlandais, des Israéliens, des Lituaniens, des Croates, des Portugais, des Espagnols, des Suédois, des Canadiens et les Néerlandais, qui viendront avec leur équipe olympique…», énumère Jacques Renson, l’entraîneur national. Avant d’ajouter : «Ah, il y a aussi des Australiens. Après une première édition qui a été une magnifique réussite et qui a eu beaucoup de succès, les nations étaient forcément intriguées par cette nouvelle compétition. Et les échos ont été tellement bons que de nombreuses nations étaient intéressées pour être dans cette deuxième édition. C’est le cas des Australiens.»

La compétition se déroule sur deux jours. Le vendredi est consacré au concours général et le samedi aux finales par agrès. À chaque fois dans deux catégories, les juniors ce matin et en début d’après-midi demain et les seniors cet après-midi et en fin de programme demain. Par ailleurs, le Luxembourg, qui sera représenté par son équipe nationale, aura également des compétiteurs de club qui auront l’occasion de se frotter à du haut niveau.

Pour la meilleure gymnaste grand-ducale, Céleste Mordenti, c’est toujours un plaisir d’évoluer à la maison : «Ce n’est pas souvent qu’on a de grandes compétitions au Luxembourg. Là c’est une compétition FIG, ça fait plaisir. La salle est belle. On a vu l’an passé qu’il y avait une bonne organisation. Je suis contente de revoir les gens aussi», confie la jeune femme de 21 ans. Qui aborde le rendez-vous  : «Comme une compétition internationale comme une autre. C’est cool d’avoir intégré les championnats nationaux dedans, car sinon on n’a pas assez de gymnastes pour faire une vraie compétition. C’est une bonne épreuve de préparation à deux semaines des championnats d’Europe», indique encore la jeune femme, évoquant le rendez-vous de Rimini.

En attendant, elle espère performer à la maison. Avec un programme sensiblement pareil à celui qu’elle a présenté en Belgique. Avec toutefois quelques nuances : «J’ai fait quelques adaptations. J’ai essayé de rajouter des difficultés à chaque agrès. Partout, sauf au saut.»   

Si Céleste Mordenti sera un peu seule chez les dames, il y aura un peu plus de monde chez ces messieurs. Ils seront en effet deux en seniors, avec Quentin Brandenburger et Nolan Foley. Et le Luxembourg alignera même une équipe chez les juniors avec Ben Mangen, Mathis Kayser et Joy Palermo : «On espère plusieurs finales par agrès. Et pourquoi pas un podium par équipes. On va essayer d’aller chercher des médailles», précise encore Jacques Renson.

Première et seule sortie en 2024 pour Quentin Brandenburger

De son côté, Quentin Brandenburger ne sera pas présent en Italie. En effet, le Lux Open sera la première et unique compétition de l’année du Luxembourgeois, qui vient de fêter ses 20 ans. Et qui va passer son bac. Avant de rejoindre les rangs des sportifs d’élite de l’armée en septembre. Seul médaillé l’an passé, le jeune homme a préparé minutieusement son unique rendez-vous de la saison : «Cela fait dix semaines que je me prépare. On a bien tout fait avant. Je veux faire mon travail et être capable de reproduire en compétition ce que je fais à l’entraînement.» Et d’afficher ses ambitions : «J’espère un top 5-8 au concours général. Et pourquoi pas, aller chercher une médaille. Mais cela dépendra aussi du niveau des adversaires. Il y a une très grosse concurrence mais l’objectif, c’est d’abord de faire une compétition propre.»

Quant au fait d’évoluer à domicile, ça le booste : «C’est spécial d’accueillir des gymnastes de haut niveau à la maison. C’est quand même une petite responsabilité. Tu as envie de faire ça bien. Et puis il y a le public luxembourgeois, les gens gueulent plus forts pour toi, j’ai vécu ça l’année dernière et c’était génial. J’ai hâte d’y être!»



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