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frappé par la maladie, l’acteur se confie sur ses graves problèmes de santé, “Je viens de l’hôpital”


Booder multiplie les succès. Celui qui n’a de cesse de faire rire les Français a égayé la soirée de plusieurs millions d’entre eux, il y a quelques jours. Le comédien s’est retrouvé sur le petit écran de plus de cinq millions de téléspectateurs ce lundi 26 février. C’est la comédie Le Nounou qui a été vivement plébiscitée sur TF1. Un record pour une fiction unitaire depuis juin 2021, ainsi que l’a rapporté la première chaîne. 

Une réussite qui a dû ravir celui qui est actuellement en tournée avec son one-man-showBooder is back. Ce 26 février, l’humoriste était aussi sur le plateau de Bonjour !, la matinale de TF1. L’occasion pour lui d’échanger sur son parcours, mais également de mettre en lumière son engagement caritatif. Ce dernier a été érigé au rang de priorité : des Pièces jaunes à CéKeDuBonheur, Booder consacre de son temps pour se rendre auprès des « copains qui sont hospitalisés ».

Les confidences de Booder sur son séjour long de six ans à l’hôpital 

Le quadragénaire s’est aussi autorisé plusieurs confidences sur son enfance et les problèmes de santé qu’il a subis. « On a souvent coutume de dire : ‘Il ne faut pas oublier d’où l’on vient’. Moi, je viens de l’hôpital Necker. », a-t-il ainsi confié. Et d’ajouter, non sans émotion : « Je suis né au Maroc en 1978. Le docteur du village, qui était aussi le plombier et l’électricien, a dit à ma mère que je ne passerai pas l’hiver. Et mon père qui travaillait en France a dit : ‘Non, non, cet enfant va vivre‘. » 

De ce passage long et douloureux par la case hôpital, Booder en garde une profonde reconnaissance pour le personnel : « Et donc je suis arrivé à l’hôpital Necker. J’ai été soigné pendant six ans. J’ai rencontré des clowns à ce moment-là, j’ai rencontré les médecins et les infirmières qui étaient des gens exceptionnels. » De quoi susciter l’envie chez Booder, alors enfant, de consacrer au théâtre une grande place dans son quotidien. 

L’humoriste a admis que son séjour à l’hôpital a sûrement contribué à le diriger vers cette voie, mais pas seulement… « J’étais fan de Louis de Funès, fan de Bourvil, de Coluche, donc j’ai eu envie d’en faire mon métier, parce qu’aussi, je ne trouvais pas trop ma place dans cette société. » Si le succès a finalement marqué son parcours, Booder a toutefois dû faire face à des commentaires acerbes

Ce qui a longtemps été pointé du doigt ? « Votre singularité physique, vous en avez toujours ri, Booder, sauf quand vous lisez sur Internet que c’est lié à une maladie », a partagé Éric Dussart, en novembre dernier, au micro de On refait la télé sur RTL. Sur ce sujet, le principal concerné a une réponse toute trouvée : « Je ressemble à mon grand-oncle, qui était un grand homme, respecté dans le village dans lequel je suis né, et je suis très fier d’avoir cette tête-là. »

Booder

crédit photo : C8 Booder

Le combat de Booder 

Ces rumeurs quant à la maladie qui a impacté la vie du comédien, Booder a préféré les tourner en dérision : « Ça me fait rire, parce que je trouve ça tellement marrant, les noms de maladies qu’on me prête. » Pour autant, une mise au point a parfois été nécessaire pour le père de famille : « Ça commence à être moins drôle quand j’ai eu des témoignages de mamans, de papas, de parents qui me disaient que leur fils avait la même maladie que moi. Là, c’est très délicat de dire à la maman : ‘Non, mais attends, je ne suis pas malade !’ »

Booder

crédit photo : TF1 Booder

Si ces critiques sont une source d’inspiration pour ses spectacles, Booder rappelle aussi qu’elles peuvent provoquer de graves conséquences pour celles et ceux qui en sont victimes. « J’ai toujours eu la vanne facile, c’était inné en moi. Mais je pense à tous ces enfants qui ne l’ont pas et pour qui l’école devient une boucherie, parce qu’ils sont trop grands, trop petits, trop gros… », a tenu à sensibiliser le père de famille. Un message nécessaire pour celui qui milite contre le harcèlement scolaire.





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