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François Mitterrand : son ancienne secrétaire raconte le jour où il lui a révélé l’existence de sa fille cachée Mazarine Pingeot (ZAPTV)



Mercredi 17 avril, Anne Lauvergeon était l’invitée d’Anne-Elisabeth Lemoine dans C à vous. L’ancienne secrétaire adjointe de l’Élysée et proche de François Mitterrand raconte le jour où l’ex-président de la République, fou de joie, lui a révélé l’existence de sa fille cachée Mazarine Pingeot.

C’est l’histoire d’une naissance passée sous silence pour protéger l’homme au sommet de l’État. En novembre 1994, quelques mois seulement avant la fin du mandat de François Mitterrand, Paris Match dévoile une véritable bombe : le président de la République a une fille cachée, Mazarine Pingeot, fruit d’une relation entretenue avec la conservatrice de musée Anne Pingeot. Pour la jeune fille, 20 ans à l’époque, c’est un choc : « C’était horrible : le monde s’effondrait. Toute ma raison d’être qui était le secret, ce qui faisait mon identité, s’effondrait. Il fallait continuer comme si de rien n’était, mais en réalité, je n’avais plus aucun repère. J’ai mis du temps à vivre avec ça » révélait-elle en 2021 à L’Obs. Pourtant, François Mitterrand était au courant que l’histoire allait fuiter et avait mis en garde sa fille, reconnue dans le plus grand secret 10 ans plus tôt. Mais encore fallait-il l’admettre à la France entière.

« Il ne pouvait plus, il craquait : ‘c’est ma fille, c’est ma fille !' »

Avant que l’affaire n’éclate au grand jour, le premier président socialiste de la Ve République avait dévoilé l’existence de Mazarine Pingeot à une poignée de proches collaborateurs. Parmi eux, Anne Lauvergeon, secrétaire adjointe de l’Élysée à l’époque, qui se confie dans son livre La Promesse aux éditions Grasset sur son histoire présidentielle. Invitée d’Anne-Elisabeth Lemoine ce mercredi dans C à vous, elle est notamment revenue sur le jour où François Mitterrand lui a demandé de vérifier les résultats d’une certaine Mazarine Pingeot au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure.

« J’ai confirmation et c’est vrai qu’il était extraordinairement… il rayonnait. Il m’a dit ‘vous n’êtes plus la seule Normalienne de mon proche entourage’, il est reparti dans son bureau puis il est revenu et là il ne pouvait plus, il craquait : ‘c’est ma fille, c’est ma fille !’ Le bonheur absolu » se souvient-elle. Si Anne Lauvergeon savait déjà à l’époque que « son » président avait une fille, elle ne connaissait pas encore son identité. Et encore moins la fierté de son papa à l’idée de la voir intégrer l’une des plus grandes écoles françaises…



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