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Flavie Flament violée : ses confidences sur le suicide de son agresseur, « Une mort qui ressemble à sa lâcheté »


Révélée au grand public en 2000 en animant l’émission Exclusif sur TF1, Flavie Flament, animatrice de télévision et de radio, avait publié un livre en 2016 intitulé La Consolation chez les éditions JC-Lattès.

Dans cet ouvrage, elle accuse le célèbre photographe David Hamilton, pour lequel elle a posé dans son enfance, de viol répété. Le photographe a nié les allégations portées par l’animatrice.

mise à nue pour dénoncer les diktats de la société au sujet du physique des femmes, Flavie Flament évoquait ces viols dans cette publication.

Face à Léa Salamé, dans Quelle Époque, Flavie Flament avait également abordé cette agression dont elle avait été victime quand elle avait 13 ans. Elle se confiait alors en ces termes : « Quand votre corps est assiégé de la sorte quand vous n’êtes qu’une enfant, que votre corps n’est pas formé et que des mains aussi sales et perverses que celles de David Hamilton… »

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Puis, elle révélait à quel point il est dur de reprendre possession de son corps après une telle violence : « Ce corps deviendra à vie un corps abîmé. Un corps, c’est quelque chose qui se conquiert pour tout le monde, ce n’est pas quelque chose de facile. »

Ce vendredi 16 février 2024, c’est sur le plateau de Quotidien que Flavie Flament a re-parlé de celui qu’elle accuse de viols et qui s’est suicidé. « On l’a retrouvé mort dans son appartement six semaines après la parution de La consolation. Tout s’est éteint avec sa dernière révérence pitoyable », confie-t-elle, avant d’ajouter que la façon dont David Hamilton s’est donné la mort voulait dire beaucoup.

Suicide de David Hamilton : pourquoi Flavie Flament est en colère ?

Elle poursuit : « Il n’a pas pu se regarder dans un miroir. Il s’est suicidé avec un sac en plastique sur la tête. C’est un truc qui m’a sidérée. C’est une mort qui ressemble à sa lâcheté. Il n’a pas été capable de se regarder dans un miroir. Il a caché son visage ». L’ex de Benjamin Castaldi a réagi avec beaucoup de colère à cette nouvelle. Et pour cause, cette mort a mis fin à toute enquête pour viols.

« C’était une immense colère parce qu’à partir de ce moment-là, on n’a pas été soutenue, mais on ne l’a pas été du tout. Son appartement a été vidé tranquillement pas ses ayant droits. Sa maison dans le sud de la France, là où il y avait des preuves de ce qu’il avait fait, tout s’est éteint pour nous », ajoute-t-elle.





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