‘Eto’o est dans son rôle, le coach est un salarié’: Marlène Mvoutou met fin aux polémiques

Les sorties des acteurs du football camerounais à propos de la remontrance faite par Samuel Eto’o aux joueurs se poursuivent. La sortie de Patience Mvoutou a eu le mérite de rappeler aux Camerounais, les rôles de Samuel Eto’o de Rigobert Song et d’Ernest Obama. Une sortie qui peut, selon plusieurs commentateurs, mettre fin aux polémiques inutiles.

« C’est le chef de département de la communication de la Fécafoot qui choisit les vidéos et les images qui sont diffusées à l’attention du grand public.
Il est le seul responsable de la stratégie de communication. Ernest Obama est un professionnel aguerri de la communication. Nous devons lui faire confiance. Les nouvelles technologies donnent l’opportunité de diffuser une image avec le son ou alors de supprimer le son. Les téléspectateurs ne sont pas obligés d’écouter les consignes des vestiaires. Lorsqu’on prépare une bataille, la stratégie de combat doit être confidentielle », a écrit Marlène Patience Mvoutou.

« Quant au président de la Fécafoot, il est parfaitement dans son rôle puisqu’il a une obligation de résultats vis à vis de ceux qui l’ont élu et ,
vis à vis de l’Etat qui met d’énormes ressources financières pour cette équipe fanion. Le coach est un salarié de la Fécafoot qui a pour patron le président de la Fécafoot. Évitons les polémiques inutiles », ajoute t-elle.

Patience Mvoutou connait les rouages du football. L’on se rappelle qu’elle a même déposé sa candidature pour diriger l’instance faîtière du football camerounais, il y a quelques années.

En 2013 en effet, l’ancienne femme d’affaires qui avait juste 30 ans visait la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), un domaine jusque-là considéré comme une affaire d’hommes.

Seule femme à la tête d’une ligue régionale, elle affronte avait affronté le 25 mai 2013, deux autres candidats de taille: le président sortant Mohammed Iya et le délégué de la Ligue régionale du Nord-Ouest, John Begheni Nde.