Équipementier de la Fécafoot : le piège de One All Sports, Samuel Eto’o dans la tourmente
La récente rupture du contrat entre la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et l’équipementier One All Sports soulève des questions quant aux choix et aux procédures de l’ancien président de la Fécafoot, Samuel Eto’o. Alors que l’ex-footballeur de renom avait mis fin au partenariat avec Le Coq Sportif en faveur de One All Sports, des révélations suggèrent que ce nouveau partenariat pourrait être entaché d’irrégularités.
Dès le début, des inquiétudes ont été soulevées concernant One All Sports, notamment sur son statut en tant que compagnie américaine. Des investigations ont révélé qu’elle avait des traces en Australie, en Angleterre et en Thaïlande, mais sans un portefeuille de clients notable. Les critiques ont également émergé quant à la validité du contrat, avec des allégations d’arnaques et de tromperies.
L’origine du choix de One All Sports par Samuel Eto’o remonte à son influence dans l’élection de Seidou Mbombo Njoya à la présidence de la Fécafoot. Eto’o a soutenu Njoya et, en retour, a obtenu des concessions telles que la gestion du football professionnel au Cameroun. Cependant, des divergences ultérieures, notamment sur la supervision des finances de la Fécafoot, ont créé des tensions entre les deux hommes.
La rupture avec Le Coq Sportif était également motivée par la volonté d’Eto’o d’effacer l’héritage de Mbombo Njoya et de marquer une différence notable. Les espoirs initiaux de voir des marques de renom telles que Puma, Nike, Adidas, ou Umbro collaborer avec la Fécafoot ne se sont pas concrétisés. Seul le sponsor de Canon de Yaoundé, Macron, a présenté un dossier, mais qui s’est avéré insatisfaisant.
La décision de s’engager avec One All Sports était censée démontrer l’audace de Samuel Eto’o, mais des retards et des allégations d’inexécution des clauses contractuelles ont émergé. Alors que le président de la Fécafoot déclarait que le contrat avait été signé en novembre 2022, des problèmes non divulgués ont incité des rumeurs de poursuites judiciaires contre One All Sports.
L’affaire souligne la nécessité d’une transparence accrue dans la gestion des partenariats et des contrats au sein des institutions sportives. Alors que la Fécafoot envisage sérieusement de poursuivre One All Sports en justice, l’affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs sportifs lorsqu’ils choisissent des partenaires et soulève des questions sur la responsabilité dans la prise de décision au plus haut niveau du football camerounais.
