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Émeute à Buéa après une accusation de viol : la colère de la population contre les agressions sexuelles atteint un sommet


Une vague de colère et de consternation a éclaté dans le quartier de Ndongo, à Buea, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, ce soir, alors que les résidents fouillaient la localité à la recherche d’un homme accusé de viol sur une mineure.

L’accusé avait réussi à s’échapper avant l’arrivée de la population à sa chambre de résidence, incitant la foule à s’en prendre à son colocataire.

Après un interrogatoire musclé par la population, le colocataire a été conduit au commissariat de police pour des investigations approfondies.

Le suspect principal aurait disparu après que la jeune fille ait amené des personnes pour montrer l’endroit où elle aurait été agressée.

Les résidents concernés l’avaient trouvée en état de détresse, présentant des signes évidents d’agression sexuelle.

La victime a guidé la foule agitée jusqu’à la chambre où elle prétend que l’agression a eu lieu, montrant même les draps utilisés lors du prétendu crime.

Réagissant rapidement, la foule en colère a appréhendé le colocataire de l’individu accusé, intensifiant une situation déjà tendue.

Cet incident survient au milieu d’un cri national croissant contre le viol et la prédation sexuelle, alors que les autorités cherchent à démanteler un réseau présumé de violeurs en série accusés d’avoir agressé plus de 1 000 filles et femmes.

L’homme d’affaires influent Herve Bopda, actuellement en détention, est le chef présumé de ce réseau présumé de prédateurs sexuels, qui s’étend de Yaoundé, la capitale politique, à Douala.

Depuis quelques jours, une campagne généralisée a pris de l’ampleur, appelant à la justice non seulement pour les présumées victimes d’Herve Bopda, mais pour toutes les victimes d’agressions sexuelles au Cameroun.

« Les Camerounaises et surtout les femmes camerounaises ne sont en sécurité nulle part », a tweeté l’activiste et politicienne camerounaise Edith Kah Walla. « Dans les zones de conflit, nous violons. En ville, il y a le viol. Les résultats de 41 ans du régime de Biya. Tous nos hashtags sont STOP. »

Le viol et les agressions sexuelles contre les femmes et les filles sont fréquents au Cameroun en raison des conflits armés, de la pauvreté et du manque de mécanismes de protection adéquats pour les victimes.





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