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Droit de l’homme : la liberté d’expression en danger au Cameroun

De la condamnation d’un activiste des droits de l’homme à près de 15 ans de prison, en passant par l’autocensure qui prend de l’ampleur sur les plateaux de télévisions locales, il ne passe plus un moment sans que la liberté d’expression soit mise en branle par le régime de Yaoundé. Quelle est l’explication qui peut découler de cette déferlante ?

On n’avait cru que le Cameroun avait fait de nettes améliorations dans le secteur de la liberté d’expression. En effet, avec la multiplicité des chaines de télévisions et les nombreux débats qui y sont distillés, on a commencé à voir des hommes et des femmes qui, à travers des débats citoyens donnaient leur avis sur les thématiques liées à la marche de la nation.
Cependant, le constat actuel qui est fait par certains journaux dont le quotidien le jour et le journal le messager du feu Pius Njawé est la démonstration claire que l’on n’est pas encore sorti de l’auberge en ce qui concerne la liberté d’expression. En effet dans l’une de ces éditions, le quotidien le jour fait mention de la condamnation de l’activiste des droits de l’homme Adamou Wakiri à 15 ans de prison par le tribunal militaire de Yaoundé. Dans le même ordre, le quotidien le messager fait mention du fait que la liberté d’expression qui est une donnée fondamentale des droits de l’homme à disposer de son avis sur la marche de la nation connaisse un certain ralenti avec l’autocensure qui est pratiquée dans les plateaux de télévisions locales et qui, malheureusement est en train de prendre de l’ampleur, ce qui fait reculer de manière significative la liberté d’expression, qui est de manière fondamentale une chose qui importe dans un pays qui se dit démocratique comme le Cameroun.

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