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Douala : Deux hommes en mission dépouillés après une torride partie de jambes en l’air

Selon les informations de Cameroon Tribune, Deux employés d’une société forestière en mission à Douala ont embarqué des filles dans la nuit de lundi à mardi, et mal leur en a pris.

Juste et Claver, la trentaine, camarades de classe devenus collègues dans une société forestière à l’Est, ont été mis en mission pour deux semaines à Douala, afin d’y travailler avec des partenaires de leur boîte venus de l’étranger. Les deux amis ont un ancien camarade, Benoît, qui vit à Douala. Ils l’appellent afin qu’il leur trouve des chambres d’hôtel. Benoît leur propose plutôt de les héberger. Il vit seul dans la villa construite par une tante actuellement en Occident. L’affaire est entendue : dimanche dernier, les deux forestiers ont pris leurs quartiers à Nylon-Brazzaville (arrondissement de Douala III).

Après le premier jour de travail lundi, les visiteurs déclarent vouloir s’amuser. De préférence, jouer à des jeux épicés. Benoît leur propose le carrefour « Elf », avouant qu’il y a ses habitudes. Claver dit que la réputation de ce carrefour est justement parvenue jusqu’à lui. C’est l’occasion de le découvrir. Ce 24 juillet sera donc nuit de « baptême ». Après avoir repéré et choisi chacun une fille parmi celles postées au site appelé « Couloir du bonheur » par les habitués, Jules et Claver les invitent. Ce soir, Benoît est non partant. Les festivités commencent par du poulet pimenté.

L’étape suivante se joue dans un snack. Ici, les forestiers vont peut-être pécher par orgueil, avec une fâcheuse tendance à sortir des billets de 10.000 F à chaque commande. De plus, ils le font chaque fois en brandissant des liasses. Selon ce qui ressortira de l’audition à la police, les filles auraient alerté discrètement des « protecteurs »… Deux d’entre eux vont arriver, être présentés aux « porteurs », qui n’y verront pas d’inconvénient. De fait, Juste et Claver offriront aussi des bières aux nouveaux venus.

A un moment, Benoît s’excuse : il doit aller donner son matériel de sécurité au vigile employé par sa tante. Il est presque 22h quand il s’esquive. Peu après, Juste et Claver sont conduits dans deux chambres voisines… Le reste de l’histoire est un peu flou.

L’un et l’autre se sont réveillés peu avant l’aurore ce mardi, en petite tenue. Ils constatent vite qu’ils n’ont plus ni argent, ni téléphones. Pour Juste, les chaussures ont aussi été emportées. Les deux amis se retrouvent dans le couloir, ne comprennent pas ce qui s’est passé, mais comprennent qu’ils ne peuvent pas rester là. Ils marchent jusqu’à l’échangeur « Elf » puis s’y arrêtent, l’air hagard, complètement perdus. Ce duo improbable, avec un jeune homme en chemise déboutonnée et en chaussettes, attire l’attention d’une patrouille des Esir (police). Pendant que Juste et Claver content leur mésaventure, un veilleur de nuit, qui connaît Benoît l’habitué du coin (qu’il a vu la veille avec les deux victimes et dont il d’ailleurs reçu une bière) l’appelle et l’informe. Quand ce dernier arrive, il apprend que ses amis sont déjà au commissariat du 8e arrondissement. Benoît va les y retrouver, puis refera un saut chez lui pour chercher des chaussures dans les affaires de Juste. De source policière, il est possible qu’à un moment, les deux jeunes hommes aient été drogués à leur insu. Ils se souviennent néanmoins, quoique confusément, avoir bénéficié des prestations des filles avant le trou noir.

Cameroon Tribune

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