Disparition d’Emile : un élément absent le jour du drame a tout changé, une habitante en est persuadée

Depuis plus de huit mois, les enquêteurs espèrent retrouver la trace du petit Emile. Pour l’heure, aucune piste ne semble privilégiée ni écartée. Ce jeudi 28 mars, la justice a ordonné une mise en situation, au Vernet, lieu du drame. Dix-sept personnes, présentes le jour de la disparition du garçon, se sont alors réunies pour rejouer leur journée.

La procédure s’est passée à huit clos et a débuté vers 10h20, selon les informations du journal Nice-Matin. La mise en situation a pour objectif de « déceler des contradictions ou des incohérences dans les déclarations de chacun« . Etaient alors présents les grands-parents d’Emile, ses parents, des oncles et tantes, des enquêteurs, deux juges d’instruction et le patron de la Section de recherche de Marseille. Cent gendarmes étaient aussi mobilisés pour assurer la sécurité et que rien ne vienne entraver la procédure.

Disparition d’Emile : nouvelle étape dans l’enquête

Les enquêteurs mettaient beaucoup d’espoir sur cette mise en situation, qui n’est pas une reconstitution puisqu’il n’y a pas de suspect. Les enquêteurs avaient donc bouclé le hameau, des micros et caméras enregistraient chaque parole et mouvement et des drones survolaient le village. Le moindre faits-et-gestes sera analysé par la suite, dans le but de faire avancer l’enquête.

Selon les informations de Nice-Matin, un juge pencherait pour la piste familiale et un accident domestique qui aurait causé la mort d’Emile. L’autre juge lui penserait davantage à un accident impliquant un engin agricole. Les habitants du Haut-Vernet, eux, vivent dans une ambiance délétère depuis des mois. Un villageois a d’ailleurs confié aux journalistes de plusieurs journaux présents le jour de la mise en situation que les habitants faisaient face à de nombreuses suspicions. Une Vernetoise, qui n’était pas présente le jour de la disparition du garçon, a sa propre version des faits.

crédit photo : TF1

Disparition d’Emile : un élément aurait pu tout changé, selon une habitante du Vernet

Selon l’habitante qui s’est confiée à Nice-Matin, le coupable est forcément une personne qui connait très bien le village du Vernet. « Ça s’est passé entre le lavoir et la maison, ça ne peut être que quelqu’un qui fréquentait les lieux« , explique-t-elle au micro de Nice-Matin. Cette proche de la famille d’Emile regrette fortement l’absence de la chienne Neige le jour du drame au Haut-Vernet. Selon elle, l’animal a pour habitude d’aboyer lorsque quelqu’un passe, et aurait pu alors alerter la famille ou les voisins.

« C’est sûr, elle aurait aboyé, elle le fait systématiquement quand elle ne connaît pas« , affirme-t-elle. Les journalistes demandent ensuite à l’habitante, qui a souhaité rester anonyme, si un véhicule aurait pu renverser Emile en bord de route. Une thèse à laquelle la Vernetoise ne croit pas. « Il aurait été entendu », lance-t-elle avant de déclarer « mais, en même temps, il faisait tellement chaud que tout le monde était calfeutré chez lui…« .