Disparition de Lina : pourquoi sa mère va être entendue par la juge d’instruction aujourd’hui ?
Depuis le 23 septembre 2023, Lina, 15 ans, demeure introuvable. De nombreuses pistes sont explorées dans le but de retrouver l’adolescente qui a disparu sur le trajet la menant à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à environ trois kilomètres du domicile familial de Plaine, dans le Bas-Rhin.
À ce stade de l’enquête, les autorités priorisent la piste de l’enlèvement. En effet, la jeune fille qui était censée rejoindre son petit ami Tao à Strasbourg ce matin-là serait, d’après un voisin, montée à bord d’une Clio grise conduite par un individu d’une vingtaine d’années.
Le profil d’un possible suspect dans la disparition de Lina
Aussi, le potentiel suspect aurait abordé, voire inquiété, plusieurs adolescentes des alentours avant la disparition de Lina. Une collégienne âgée de 14 ans a notamment affirmé avoir été approchée à deux reprises en septembre dernier par un homme insistant. Seulement, ce dernier circulerait en Citroën.
Dernièrement, Fanny, la mère de la disparue, a demandé à être entendue par Sophie Thomann, l’une des juges d’instruction travaillant sur l’affaire. La rencontre aura lieu ce jeudi 1ᵉʳ février 2024 au Tribunal judiciaire de Strasbourg.
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Fanny, la mère de Lina, sera entendue par l’une des juges d’instruction
« Cette audition intervient à la demande de ma cliente. Elle l’attendait avec impatience », a signifié son avocat, Me Matthieu Airoldi, aux Dernières Nouvelles d’Alsace. D’après celui qui la représente, la mère de famille ne supporterait plus d’être ainsi « laissée dans l’ignorance. »
Ainsi, ce n’est pas la première fois que la maman de la victime déplore un manque de communication de la part de la justice. En 2022, Lina avait porté plainte pour viol en réunion contre deux jeunes majeurs. À l’époque entendus par les gendarmes, les mis en cause avaient reconnu avoir eu des rapports consentis avec la jeune fille.
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Une plainte classée sans suite rouverte suite à la disparition de Lina
L’enquête du parquet de Saverne avait fini par classer la plainte qui, un an plus tard, a été rouverte suite à la disparition de Lina. Cette décision aurait fortement affligé la mère de famille.
L’avocat a fait part de la réaction plus que circonspecte de sa cliente suite à la réouverture de ladite plainte. « Elle regrette amèrement que toutes ces informations lui aient été communiquées par voie de presse, et non par le parquet de Saverne directement, d’autant plus qu’elle a eu un certain nombre de contacts avec les gendarmes, auprès de qui elle a évoqué cette plainte, sans qu’on ne le tienne informée », a-t-il pu déclarer à l’AFP.
