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Deuil national et recherches après la mort d’un policier

 

Les drapeaux sont en berne et l’enquête en cours lundi au Kosovo, 24 heures après la mort d’un policier kosovar près de la frontière serbe et la traque de dizaines d’hommes armés. Ces événements ont ravivé les tensions entre Pristina et Belgrade.

« Nos recherches continuent, nous avons beaucoup d’officiers sur le terrain », a dit à la presse le ministre de l’Intérieur du Kosovo, Xhelal Sveçla, précisant qu’un arsenal « d’armes lourdes, d’explosifs, de nourriture… » avait été découvert à plusieurs endroits.

« On peut clairement dire que cet arsenal était destiné à des centaines d’autres assaillants », a-t-il ajouté.

Il s’agit maintenant de retrouver les membres du commando lourdement armé qui ont passé plusieurs heures dimanche retranchés dans le monastère de Banjska, et qui sont soupçonnés d’avoir tué le policier près de la frontière serbe.

En fin d’après-midi dimanche, trois d’entre eux avaient été tués selon les autorités du Kosovo. Interrogé sur le sort des 27 autres, Xhelal Sveçla s’est contenté de répondre qu’une « opération » était en cours pour les retrouver.

Belgrade réfute

Lundi midi, les abords du monastère de Banjska étaient fermés, a constaté une journaliste de l’AFP, et des véhicules de police et de la force de maintien de la paix de l’OTAN (KFOR) étaient visibles.

A Pristina, les drapeaux sont en berne, la présidente ayant décrété lundi journée de deuil national en hommage au policier tué.

Le Kosovo a dès dimanche matin accusé la Serbie d’être derrière l’attaque – ce que Belgrade s’est empressée de nier, accusant à son tour le Premier ministre kosovar, Albin Kurti, d’avoir poussé à bout les Serbes du Kosovo avec ses « provocations ».

Ce regain de tension, parmi les plus violents depuis la déclaration d’indépendance du Kosovo en 2008, pourrait être un énième obstacle sur la route de la « normalisation » des relations entre la Serbie et le Kosovo.

« Désescalade »

« Le plus important, maintenant, c’est d’entamer la désescalade, et d’empêcher de nouveaux incidents », explique à l’AFP Bojan Elek, directeur adjoint du Belgrade Centre for Security Policy. « La communauté internationale, la KFOR… doivent aider. Il existe un risque de nouveaux incidents – surtout si, comme les informations le disent, la police kosovare fouille les maisons à la recherche des assaillants. Cela pourrait déclencher de nouveaux incidents ».

L’attaque de dimanche « va, évidemment,…

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