Dans le département de la Mémé, dans la région anglophone du Sud-Ouest du Cameroun, plus de 150 civils ont été arrêtés au début du mois par les forces de défense et de sécurité dans cinq villages. Ces arrestations ont été qualifiées d’illégales et arbitraires par l’ONG Mandela Center International, qui demande leur libération immédiate.
Selon l’organisation, principalement des jeunes et quelques personnes âgées ont été arrêtées, soit près de 160 personnes au total, lors d’une descente de plusieurs centaines de militaires dans les villages de Matoh, Kindongi, Mbonge-Batoke, Mboh-Barombi et Ediki, des arrondissements de Mboge et Konye. L’ opération a été effectuée à la suite d’une dénonciation du préfet du département de la Mémé.
Les habitants ont été conduits à la gendarmerie de Kumba où seuls quatorze d’entre eux ont été inculpés pour « terrorisme, complicité de terrorisme, fabrication d’armes artisanales et atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».
Selon Jean-Claude Fogno, secrétaire exécutif permanent de l’ONG Mandela Center International, l’armée a agi de manière contraire au droit international humanitaire.
« Nous dénonçons le fait qu’on arrête d’abord les individus et on les enferme avant de réunir les éléments qui montrent qu’ils ont commis une infraction. Ce genre de comportement de l’armée est contraire au droit international humanitaire puisqu’en réalité, dans le champ de guerre, on doit tout faire pour préserver les civils de ce genre d’arrestations illégales et de détentions arbitraires », dénonce-t-il.
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