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Dernière minute : Rémy Ngono échappe à une tentative de meurtre

Rien n’arrête le journaliste camerounais exilé depuis des années en France, Rémy Ngono. Il a été donné de constater que des pieds et des mains sont faits par des personnes autoritaires bien tapies dans l’ombre pour les faire disparaitre des réseaux sociaux.

Beaucoup d’internautes se sont réveillés ces dernières heures en se rendant compte que les pages Facebook des célèbres informateurs Rémy Ngono et Boris Bertolt ont été bannies. Impossible de les retrouver.

Le député Jean-Michel Nintcheu a immédiatement dénoncé la pratique sur internet : « Attentat lâche sur les pages de J. Rémy Ngono et Boris Bertolt. Soutien total à ces combattants de la liberté », a-t-il écrit.

S’ils voulaient museler Rémy Ngono, c’est alors mal connaître l’homme dont on parle. Il a trouvé une porte de sortie puisqu’il est déjà de retour avec une page : JP Remy Ngono.

Là-dessus, il a écrit : « Arrêt sur images. Voici donc le merveilleux complexe sportif Paul Biya avec son hôtel souterrain 05 étoiles, sa piscine olympique chauffante, son supermarché 05 niveaux, son musée paradisiaque, ses courts de tennis de Wimbledon, ses terrains de volley, handball et basket climatisés, etc. ».

Rémy Ngono a également ajouté que « voilà donc où sont enterrés nos 220 milliards de francs CFA. Un régime de bandits et d’assassins. Ils croient qu’ils vont me faire taire en bloquant ma page et en tentant de me tuer. Je vais continuer à dénoncer encore plus fort ».

Dans la même journée, Rémy Ngono a relayé sur la même page le communiqué de presse de Jean-Michel Nintcheu à la suite de la correspondance du ministre des Sports et de l’Education physique au Secrétaire général des services du Premier ministre.

Dans celui-ci, on lit : « […] Le 03 janvier 2023, le ministre des Sports et de l’Education physique a saisi par correspondance le Secrétaire général des services du Premier ministre au sujet de la résiliation unilatérale du contrat par Magil.

La lecture de cette correspondance vient confirmer les appréhensions qui étaient les miennes sur les détournements des fonds alloués pour la construction des infrastructures prévues sur ce site.

Plus de 250 milliards de francs CFA partis en fumée alors que pratiquement tout est à refaire sur ce site.

Il apparaît aujourd’hui que les éléments probants attestent qu’il y a eu des faits criminels de détournements massifs de deniers publics tels que le relève un membre du gouvernement en l’occurrence le ministre des Sports et de l’Education physique dans sa correspondance adressée au SGPM.

Alors que ce même ministre nous déclarait en novembre 2021 que les travaux de finition étaient achevés, y compris les infrastructures résiduelles (…) ».

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