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Depuis 6 jours, des « jihadistes » retiennent plus de 110 civils


La situation au centre du Mali s’aggrave alors que plus de 110 civils restent entre les mains de présumés « jihadistes » depuis six jours. Les événements ont débuté le 16 avril lorsque des individus armés ont intercepté trois bus transportant des passagers entre les localités de Bandiagara et Bankass, les contraignant à se diriger vers une forêt reculée.

Oumar Ongoïba, membre d’un groupement d’associations de la région, a exprimé la préoccupation grandissante quant au sort de ces personnes prises en otage. « Nous réclamons la libération de plus de 110 passagers de trois bus enlevés mardi par des jihadistes », a-t-il déclaré à l’AFP.

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Un élu local, souhaitant garder l’anonymat pour des raisons de sécurité, a confirmé que les bus et leurs occupants étaient toujours sous le contrôle des ravisseurs. Des rumeurs circulant peu après l’enlèvement avaient suggéré une intervention de l’armée malienne pour libérer les otages, mais ces informations n’ont pas été confirmées.

Ce dernier événement s’inscrit dans un contexte de violence persistante dans la région, marqué par l’activité des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, ainsi que par des affrontements entre groupes d’autodéfense et des actes de banditisme. Le Mali, ainsi que ses voisins le Burkina Faso et le Niger, sont aux prises avec une crise sécuritaire, humanitaire et politique complexe.

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En réponse à cette instabilité croissante, les gouvernements de ces pays ont récemment rompu leurs liens avec la France et se sont tournés vers la Russie sur le plan militaire et politique. En novembre dernier, ils ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont annoncé leur retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Malgré les promesses des autorités maliennes en place depuis 2020 de restaurer un régime civil à travers des élections, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a récemment déclaré que celles-ci ne seraient organisées qu’une fois que le pays serait stabilisé. Cette déclaration souligne les défis persistants auxquels le Mali est confronté dans sa quête de paix et de gouvernance démocratique.

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