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Déjà 1000 heures de vol au compteur pour les quatre nouveaux hélicoptères H160FI de la Marine nationale


Mise en sommeil en mai 2016 après avoir effectué 150’000 heures de vol et secouru plus de 2200 personnes en 58 années d’existance, la Flottille 32F de la Marine nationale a été réactivée sur la base aéronavale [BAN] de Lanvéoc-Poulmic, le 29 juin dernier. Et cela après avoir reçu trois des six hélicoptères H160FI devant être loués auprès d’un consortium formé par Airbus Helicopters, Safran Helicopter Engines et Babcock afin de constituer une flotte « intérimaire », dans l’attente de la concrétisation du programme « Hélicoptère interarmées léger » Guépard.

Pour rappel, censés soulager les NH-90 NFH dédiés aux missions de recherche et de sauvetage dans le cadre de l’Action de l’État en mer [AEM] depuis l’aéroport de Cherbourg et les bases aéronavales de Lanvéoc-Poulmic et d’Hyères, ces H160FI sont notamment équipés d’une boule optronique Euroflir 410, de systèmes de vision nocturne, d’un treuil, d’équipements médicaux et d’un bac plongeur.

En tout cas, alors qu’un quatrième H160FI a été réceptionné par la Direction générale de l’armement [DGA] en septembre, les nouveaux hélicoptères de la 32F ont déjà dépassé le seuil des 1000 heures de vol. C’est en effet ce qu’a annoncé la Marine nationale, via X/Twitter, le 14 novembre.

« Cap des 1000 heures de vol franchi pour la Flotte H160! Barre symbolique, elle reflète investissement, maintien en condition opérationnelle et montée en puissance pour les équipages de la 32F », a-t-elle souligné. Et surtout une importante activité opérationnelle.

Activité qu’il n’est plus possible de mesurer étant donné que les données relatives à la disponibilité technique [y compris opérationnelle] des équipements ne sont plus communiquées par le ministère des Armées… Ce qui n’est d’ailleurs pas sans poser quelques soucis aux députés chargés de contrôler l’action du gouvernement à en juger par les avis budgétaires récemment publiés.

« Ces hélicoptères sont maintenus en condition opérationnelle par Babcock » ce qui « permettra d’assurer un haut niveau de disponibilité des appareils, nécessaire à la permanence de la mission de secours en mer sur les façades Atlantique et Méditerranée, ainsi qu’en Manche et mer du Nord », a récemment souligné la DGA. Ce que tend à démontrer l’activité de la 32F.

Quoi qu’il en soit, celle-ci a assuré sa première mission opérationnelle après sa réactivation le 23 juillet dernier, suite à une alerte lancée par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Jobourg [Manche]. Depuis, selon un bilan que celui-ci a établi à la mi-octobre, sur les 79 opérations de sauvetage ayant nécessité l’intervention de moyens aériens, 32 ont été effectuées par le H160FI basé à l’aéroport de Cherbourg-Manche.

Cela étant, dans ces 1000 heures de vol effectuées par les H160FI, il faut sans doute aussi tenir compte des essais avec le premier exemplaire, assurés par le Centre d’expérimentation pratique de l’aéronautique navale [CEPA/10S] avant la réactivation de la 32F.

Photo : Marine nationale





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