Décédé dans des circonstances controversées, le magistrat Dagobert Bisseck sera inhumé le 14 octobre
Le décès récent du magistrat à la retraite Dagobert Bisseck a suscité de nombreuses interrogations et controverses au Cameroun. Alors que la famille du juge a publié le programme des obsèques, des informations contradictoires circulent quant aux circonstances de sa disparition.
Selon les premières informations rapportées par la rédaction de Camerounweb, la dépouille de l’ancien président de la Cour d’appel du Centre a été retrouvée dans un hôtel de la capitale, Yaoundé. Cependant, la famille de M. Bisseck a démenti cette version et a affirmé qu’il était décédé des suites d’un arrêt cardiaque dans son véhicule, près du carrefour MEEC à Yaoundé.
Des détails supplémentaires ont été révélés par les lanceurs d’alerte Paul Chouta et N’zui Manto, confirmant ainsi la première version des faits. Selon leurs rapports confidentiels, le magistrat à la retraite aurait perdu la vie lors d’une rencontre avec une dame dans sa chambre d’hôtel. Une photo publiée par Paul Chouta montre le corps du magistrat allongé sur un lit, avec une boîte de lubrifiant à proximité.
Ces révélations ont suscité une grande polémique et jeté une ombre sur la réputation de M. Bisseck, qui était un haut serviteur de l’État. Les circonstances de sa mort soulèvent des questions sur sa vie privée et l’utilisation de ressources publiques pour des activités personnelles.
Les obsèques du magistrat auront lieu dans les prochains jours, avec des messes organisées à son domicile jusqu’au mercredi 11 octobre, suivi de la levée du corps le jeudi 12 octobre, la veillée le vendredi 13 octobre, et enfin l’inhumation le samedi 14 octobre.
Cette affaire tragique met en évidence l’importance de la transparence et de l’intégrité dans la vie publique. Les autorités devraient mener une enquête approfondie pour faire la lumière sur les circonstances exactes de la mort du magistrat Dagobert Bisseck, afin de préserver la confiance du public dans le système judiciaire du pays.
