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Dans ces magasins, c’est vous qui décidez du prix de chaque article


La flambée des prix que subissent les ménages français depuis deux ans continue de peser sur leur budget. Alors pour faire face à cette inflation qui a certes nettement ralenti en janvier 2024, selon les chiffres de l’Insee, les foyers français n’hésitent pas à user d’astuces pour toujours économiser davantage.

C’est dans ce contexte que plusieurs magasins ont récemment vu le jour en Bretagne. En effet, c’est à Brest notamment qu’un magasin de bricolage a décidé de lancer un tout nouveau concept qui fait déjà de nombreux adeptes : le magasin à prix libre. Le principe ? Aucun prix n’est affiché en rayon. C’est au vendeur et au client de négocier un prix raisonnable.

Décider du prix de ses achats est possible dans ce magasin

Pour ce faire, tous les matériaux mis en rayon proviennent de dons, d’invendus ou encore de la récupération de chantier. Ce concept présente ainsi deux avantages : donner une seconde vie aux matériaux en les recyclant et négocier des prix attractifs. Une cliente confie d’ailleurs, comme le rapporte le site de France 3 : « Ça permet aux gens de rénover leurs maisons pour pas cher ». Un autre client partage : « Je pense que j’ai fait une super affaire. 8 euros le tout… Je pense que ça valait trois fois ça ».

Jeanne La Prairie, chargée de développement à La Réserve des matériaux, explique le fonctionnement de l’entreprise : « Ce qu’on va payer, ce sont les frais de prospection, de transport, les rémunérations des personnes qui vont trier et vendre. On sait qu’il faut qu’on retrouve 1 000 euros par jour pour rentrer dans les frais de la collecte de la semaine. »

Le concept de magasin à prix libre en a inspiré d’autres

Ce magasin à prix libre n’est d’ailleurs pas le seul en Bretagne et semble même en inspirer d’autres. C’est cette fois du côté de Rennes qu’une maison de quartier s’est appuyé sur ce concept. L’association Phylia propose du pain au kilo avec trois options de prix parmi lesquelles les clients peuvent choisir : « le prix mini, le prix juste et le prix solidaire ».

Bien que la plupart optent pour le prix solidaire, autrement dit le plus élevé, soit 20% de plus que le prix normal, cette initiative offre l’opportunité aux personnes en difficultés d’avoir accès à ces produits à des prix raisonnables. Une cliente ayant choisi d’acheter son pain au prix solidaire explique : « Je travaille, j’ai un salaire correct. C’est une manière de soutenir une personne qui est plus en difficulté que moi. »

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Une nouvelle approche de la consommation grâce au magasin à prix libre

Un autre cliente, maman de six enfants, conquise par le concept du magasin à prix libre, déclare : « D’habitude, j’achète des cookies au supermarché, dans des boîtes. Ça convient bien sûr, mais là c’est vraiment bien meilleur. On fait comme on peut ! »

Victime de leur succès avec en moyenne 70 kg de pain vendu chaque semaine selon le site de France 3, l’association Phylia envisagerait même d’étendre cette nouvelle approche de la consommation, au point qu’elle souhaiterait trouver un nouveau local.





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