coup de massue pour la famille, le grand-père de nouveau au cœur de l’enquête

Disparu depuis plus de sept mois, le petit Emile, 2 ans et demi, est toujours introuvable. Si les gendarmes fouillent chaque recoin du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) pour retrouver la trace du garçonnet, disparu en pleine journée après avoir échappé à la vigilance de ses grands-parents maternels, l’enquête est loin d’avoir abouti. Mais de nouvelles auditions remettent tout en question.

D’après les informations de BFMTV, les gendarmes de la section de recherche de Marseille ont procédé à de nouvelles auditions le vendredi 9 février. C’est dans le village du Vernet, en contrebas du hameau où Emile a disparu, que les enquêteurs ont interrogé deux hommes. Le premier sur son emploi du temps le jour de la disparition et le second sur les grands-parents du petit garçon.

Disparition d’Emile, 2 ans et demi : nouveau rebondissement, son grand-père de nouveau au cœur de l’intrigue

Le second homme interrogé par les enquêteurs marseillais a témoigné ce mardi 13 février auprès de nos confrères. Lors de son interview, le résident occasionnel du Haut-Vernet, a assuré avoir “clairement compris ce qui intéressait” les enquêteurs. “C’était mon amitié avec cette famille”, affirme-t-il. Il en veut pour preuve les questions posées par les gendarmes, notamment sur son “sentiment sur les grands-parents, leurs enfants et les relations que le couple entretient au sein du village”.

Mais une personne, dans l’entourage du petit Emile, semble avoir retenu l’attention des autorités. D’après le témoignage de l’homme, la personnalité du grand-père du garçonnet a été évoquée, notamment son “ autoritarisme supposé ” et sa manière d’éduquer ses enfants et petits-enfants. Des questions rapidement balayées par le voisin et ami des grands-parents qui assure que le patriarche n’a “absolument pas de violence (en lui) ou de paroles déplacées”. 

Depuis le début de l’enquête sur la disparition du petit Emile, le grand-père maternel de l’enfant fait l’objet de nombreuses rumeurs. Le kinésithérapeute-ostéopathe de 57 ans a été décrit comme un “ homme dur ” avec une tendance aux coups de sang et “à rouspéter, à gronder” les enfants de la famille. À la tête d’une famille de 10 enfants, dont Marie S., la mère du petit garçon, sa présence aux battues avait été vivement critiquée.

En effet, lors des recherches organisées par les bénévoles, le cinquantenaire aurait tenu des propos très durs à l’encontre du petit Emile, le qualifiant d’enfant “ ingérable ”. Dans un entretien pour le média catholique “Famille chrétienne”, le grand-père avait réfuté toutes les accusations. “Je passe pour un dominateur qui terrorise tout le monde. Tout cela est faux, mais je m’en moque”, confiait-il, tout en évoquant des “témoignages malveillants”. 

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Pour rappel, aucun membre de la famille du petit Emile n’a jamais fait l’objet d’une mise en examen, ni d’une garde à vue. Dans le village du Vernet, une quinzaine de gendarmes reste mobilisée et poursuit ses investigations. D’après les dernières informations de RTL, les enquêteurs marseillais devraient prévoir de nouvelles fouilles afin de trouver de nouveaux indices qui pourraient les mener au petit garçon. De nombreuses images de vidéosurveillance sont actuellement en cours d’analyse et un péage fait l’objet de toutes les attentions chez les gendarmes.

Tout comme pour l’affaire du petit Grégory, les enquêteurs utilisent l’Anacrim, un logiciel informatique qui permet de rassembler tous les éléments d’un dossier (près de 300), d’analyser, de vérifier et de recouper toutes les données récoltées pendant l’enquête. Pour l’heure, aucune piste n’est exclue dans la disparition du petit Emile.