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coup de chaud sur les cours


La situation au Proche-Orient a provoqué un envol des cours du gaz et du pétrole. La volatilité augmente sur les marchés.

La hausse des cours du pétrole s’est accélérée vendredi, ceux-ci prenant même brièvement près de 5 %, les investisseurs craignant que la guerre entre Israël et le Hamas ne se propage jusqu’aux pays voisins, dont certains sont d’importants producteurs d’or noir, quand le gaz européen atteignait son prix le plus haut depuis février. Vers 16 h, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, prenait 3,31 % à 88,85 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, montait de 3,30 % à 85,65 dollars.

«Les prix du pétrole bondissent en raison de l’incertitude géopolitique croissante et des tensions croissantes au Moyen-Orient, qui abrite près d’un tiers de l’approvisionnement mondial en pétrole», explique Lukman Otunuga, analyste de FXTM, interrogé. «Même si ni Israël ni le Hamas ne sont de grands producteurs de pétrole, on craint que le conflit ne se propage à la région, entraînant d’importantes perturbations de l’approvisionnement», poursuit-il. «À mesure que ce conflit s’intensifie, le risque que l’Iran soit directement impliqué pourrait perturber l’approvisionnement en pétrole» et le propulser «bien au-dessus du niveau de 100 dollars le baril», affirme Edward Moya, analyste chez Oanda.

Le TTF néerlandais se replie

En parallèle, les États-Unis ont annoncé jeudi de premières sanctions, visant deux entreprises, pour le non-respect du plafond du prix du pétrole russe fixé à 60 dollars le baril, près d’un an après l’imposition de ce mécanisme par plusieurs pays occidentaux. Le Trésor américain «a qualifié ces mesures de nouvelle phase dans la mise en œuvre d’une politique visant à limiter le flux d’argent vers la Russie pour financer sa guerre en Ukraine», commentent les analystes de DNB.

Côté gaz naturel européen, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, se repliait légèrement, évoluant à 52,12 euros le mégawattheure (MWh) peu après avoir touché 56,10 euros le MWh, son plus haut prix depuis début février. «Outre l’incertitude géopolitique liée à l’éclatement de la guerre au Moyen-Orient», les dommages sur un gazoduc en mer Baltique et «l’implication présumée de la Russie font craindre que des évènements similaires ne se produisent sur d’autres gazoducs, plus critiques, en Europe», commentent les analystes d’Energi Danmark.



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