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Copa Barry évoque sa contribution à la CAN 2015 avec émotion


L’ex-international ivoirien, Copa Barry, a partagé son expérience lors de la Coupe d’Afrique de Nations 2015.

Dans un message émouvant, l’ancien gardien de but des Éléphants a souligné l’importance de l’humilité pour les actuels joueurs de l’équipe nationale de football.

Copa Barry sur la CAN 2015

Avant même de rejoindre la sélection pour la CAN 2015, le champion d’Afrique 2015, Copa Barry, avait une certitude : il ne serait pas le gardien titulaire de l’équipe nationale lors de leur passage en Guinée équatoriale. Malgré cette réalité, il a fait preuve d’une grande humilié en acceptant sa situation et en rejoignant l’équipe nationale avec une attitude exemplaire.

La grande humilité de Copa Barry

« Quand on te donne mille et une raisons de douter de toi, démontre mille et une fois qu’ils ont tort », a déclaré Copa. Contre toute attente, Copa Barry, qui n’était pas en première ligne selon les plans de Hervé Renard, a créé la surprise en faisant un tir au but décisif, apportant ainsi une immense joie à la nation ivoirienne et en offrant à la Côte d’Ivoire sa deuxième victoire en Coupe d’Afrique des Nations.

Le message de Copa Barry

Copa Barry 
sur la CAN 2015

« J’aurais pu ne pas être présent à la CAN 2015. Le Coach Hervé Renard l’a lui même confirmé dans une interview.
Je me rappellerai toujours de ce soir de décembre 2014 où il m’a appelé pour me dire que par respect pour mon statut de cadre de l’équipe, il tenait à m’informer que Sylvain Gbohouo sera son N°1 à la CAN. Il ajoute: »Si tu veux tu viens, si tu viens pas je comprendrai. Mais il faut une réponse maintenant. »

Je lui ai demandé un moment de réflexion.
Le choix le plus facile aurait été de ne pas partir, non pas parce que je ne voulais pas que Gbohouo soit titularisé mais tout simplement parce que dans ses mots, j’ai compris que je n’étais pas indispensable.

J’aurais pu laisser l’orgueil prendre le dessus. Mais
Au bout de quelques minutes, je l’ai rappelé pour lui signifier que je viens. Pour moi la patrie passait avant tout.
Je savais qu’en partant à la CAN, je perdrais ma place de titulaire dans mon club comme ils me l’ont signifié et qu’en sélection ma place de titulaire était perdue d’avance.

Le 08 février, jour de final, lorsque je suis sorti à l’échauffement, ma photo est apparue sur l’écran géant du stade. Un coup j’entends  » Orrrr, Hoummm ». Les Soupirs des supporters m’ont donné froid dans le dos. Même si j’essayais de garder la tête haute, j’étais atteint au plus profond de moi au point d’écourter les 25mn d’échauffement à 10mn.

Je me suis senti si impuissant que je me suis réfugié auprès du Tout Puissant. Baisser les bras ou rester débout ? Quand on te donne mille et une raisons de douter de toi , demontre mille et une fois qu’ils ont tort.

Les 120 mn de jeu se sont écoulées. Place aux tirs au but. Tout le monde était passé et c’était à mon tour. La responsabilité était si lourde à porter. Et là j’entends scander « Copa Copa Copa »… Les Soupirs s’étaient transformés en encouragements.
Par la grâce de DIEU, le ballon atteint sa cible et c’est la délivrance pour toute une nation.

ON VENAIT DE GAGNER à 23.
Gervinho qui ne tenait plus la pression, nous a fait une course telle une gazelle ; Max Gradel a célébré la victoire à genoux devant l’Omnipotent.

Cette CAN a révélé des talents et en a confirmé d’autres.
Sylvain Gbohouo a été stratosphérique ; Le calme Olympien de Bailly a neutralisé les adversaires ; El Gladiator Serey Die a marqué les esprits ; Le Guerrier Serges Aurier a été tenace ; Chico l’expérience, a fait la différence ; Le Bulldozer Bony Wilfried a pesé sur la défense ; je ne saurais citer tout le monde car chacun a contribué à ce trophée.

Après 23 ans d’attente, le Capi Yaya Touré venait de brandir le Trophée et décrochant la deuxième étoile.
Quel moment ! Quelle émotion ! Encore plus lorsque j’ai lu dans les yeux de Nênê Hadja, toute la fierté d’une mère.
Au peuple de Côte d’Ivoire merci pour la force que vous nous avez transmise.

À la nouvelle génération, je souhaite tout le succès !
Sidy Diallo et Cheick Tiote, vous resterez à jamais des champions.
Patrice Beaumelle, tu es une personne exceptionnelle. Tu as tout mon respect. »





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