Cookie Dingler, 76 ans, très à l’aise financièrement grâce à la chanson Femme libérée : “Gagner comme Elton John”

Qu’est-ce qui rend la musique des années 1980 toujours autant populaire, même plus de quatre décennies après le début de cette ère riche en tubes que l’on a tous un jour fredonnés ? Ce temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître représente, selon ses nostalgiques, une période marquée par les nouveautés.

Quand la musique est bonne, elle donne, ne triche pas et guide nos pas, affirmait alors Jean-Jacques Goldman. Ce qui rend incontournable celle des eighties, c’est avant tout la variété des sons qui a caractérisé cette époque.

Cookie Dingler, l’homme d’un tube… et quel tube !

Les années 1980, c’est l’explosion de différents courants musicaux comme le hip hop, la new wave, la pop, la dance, le rap ou encore l’électro. En France, un nouveau genre d’artistes a commencé à se faire entendre en radio : le chanteur d’un seul tube.

« Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile, être une femme libérée, tu sais, c’est pas si facile », ce refrain, vous l’avez certainement entonné au mariage de votre cousine cet été. Si ses paroles sortent naturellement de votre bouche, vous avez peut-être oublié le nom de son interprète. Cookie Dingler, figure phare de cette décennie festive, a fêté le 10 octobre son 76ᵉ anniversaire, l’occasion de revenir sur une carrière courte, mais retentissante.

Femme Libérée appartient désormais à tout le monde

Interrogé par Radio Vinci, le fougueux septuagénaire connu à l’état civil sous le nom de Christian Dingler est revenu sur la genèse de ce succès sorti en 1984. « Je faisais du rock à Strasbourg et dans des clubs allemands parfois, puis je partais faire un match de tennis… La première fois que j’entends ‘Femme Libérée’ à la radio, je me souviens, on était en DS sur la route, avec mes trois copains qui faisaient partie de l’équipe. C’était sur Europe 1. La fierté de mes trois copains, ça m’a vraiment marqué », a-t-il pu confier.

Cinq semaines durant après sa sortie, le titre a trusté la première place des ventes. « Déjà, on n’imagine même pas faire un tube, alors… Et ce fut un vrai carton. C’est une chanson assez connotée, je pensais qu’elle allait marquer une époque et puis stop. Et pas du tout. ‘Femme libérée’ a réussi à bien vieillir », a-t-il, cette fois-ci, déclaré dans les colonnes du Dauphiné Libéré.

Concert avec Patrick Hernandez, Jean-Pierre Mader, Début de soirée et Cookie Dingler ! 🔥🎶 pic.twitter.com/SdICDVe0UO

— Jérémy Glaise (@jeremy_glaise) October 8, 2023

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La retraite est assurée

Du reste, ce coup de maître de celui qui, bien qu’il ait abandonné le métier, a accepté de rejoindre la tournée de Stars 80, lui a permis de couler de jours plus qu’heureux. « J’ai réalisé combien ce morceau, qui m’a fait vivre 30 ans, était devenu populaire. Et je me suis dit que la moindre des choses était que je le chante pour le public. Car Femme libérée appartient, désormais, aux gens », a-t-il assuré au quotidien.

Question gros sous, l’homme et les siens sont ainsi dorénavant à l’abri, ce qui d’ailleurs ne finit pas de l’étonner. « Et ça fout le vertige quand on pense ce que peut gagner un mec comme Elton John. J’ai eu une assurance financière et j’ai pu faire ce que je voulais, notamment au Théâtre de la Choucrouterie (troupe alsacienne de théâtre, ndlr) », a-t-il ajouté.