Cette ville française élue « troisième ville la plus sale d’Europe » par un rapport de la Commission européenne
Slalomer entre les détritus main dans la main, il y a mieux comme balade en amoureux. Afin de vous garder de réserver un week-end dans un coin qui risquerait de vous décevoir, vous pouvez notamment vous fier à ce récent rapport établi par la Commission européenne.
Selon le document publié vendredi 19 janvier 2024, une ville en France est considérée comme la troisième ville la plus « sale » et la moins « sécurisée » d’Europe. Pour le coup, cette dernière est parvenue à supplanter une capitale que d’aucuns estiment victime de bashing justifié et de grandes villes françaises comme Bordeaux ou encore Nice que d’autres disent à la dérive.
Marseille, ville (presque) la plus sale d’Europe
Trêve de suspense. C’est Marseille qui se place dans le top 3 des villes les plus sales et les moins sûres d’Europe. Ce constat à faire maronner n’étonnera qu’à moitié ceux qui déplorent depuis plusieurs années déjà la baisse de la qualité de vie dans la cité phocéenne.
L’étude menée par la Commission s’intéresse aux avis des habitants des villes. En tout, 839 habitants ont été sondés dans 83 villes européennes, dont celle qui est sous la protection de la Bonne Mère.
Marseille, une ville également peu sûre
Pour ce qui est du volet sécuritaire, Marseille arrive juste derrière Rome et Athènes. Seuls 43 % des habitants sondés affirment y déambuler sereinement dans la rue la nuit. À contrario, pour trouver un peu de quiétude, c’est à Copenhague, au Danemark, qu’il faudrait se rendre. Auprès de leur petite sirène, c’est 87 % des habitants interrogés qui assurent se sentir en sécurité.
En ce qui concerne le manque de propreté, Marseille récolte à nouveau une médaille de bronze. En effet, seulement 22 % des Marseillais sondés se disent satisfaits par la salubrité des rues. Plus au sud, en Italie, se trouvent les deux cités concurrentes, à savoir Palerme et Rome avec leurs 6 et 11 % d’habitants contents du niveau de salubrité de leurs villes.
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Qu’en est-il des autres grandes villes de l’Hexagone ?
Aussi, étendre le fameux parc Borély ou en créer un nouveau pourrait permettre à Marseille d’au moins faire remonter un peu l’un des baromètres de l’étude. Ainsi, 65 % des Marseillais interrogés avancent être satisfaits quant à l’accès aux espaces verts, la moyenne des autres villes d’Europe de l’Ouest étant de 84 %.
À noter, des habitants d’autres grandes municipalités de l’Hexagone comme Bordeaux, Lille, Rennes, Strasbourg et Paris ont bien été interrogés. Cependant, ces villes majeures ne sont pas parvenues à se distinguer, en bien ou en mal, dans ce classement établi par la Commission européenne.
