cette théorie glaçante d’un expert qui “peut marcher”, “Il faudrait que l’enfant…”

Disparu depuis le samedi 8 juillet 2023, le petit Émile demeure introuvable malgré les importants moyens déployés par les enquêteurs. C’est alors qu’il débutait à peine ses vacances dans le Haut-Vernet, au domicile de ses grands-parents maternels, que l’enfant de 2 ans et demi s’est volatilisé. 

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, où sa trace a disparu, les différentes battues et fouilles menées n’ont pour l’heure pas permis de le retrouver. Si de nombreuses hypothèses ont été évoquées, aucune ne semble s’être révélée décisive pour les gendarmes… Pour autant, certaines théories refont surface. 

Qu’est-il arrivé au petit Émile, 2 ans et demi ?

Dans les colonnes de Femme Actuelle, un expert s’est justement exprimé au sujet de l’une d’entre elles. François Daoust, l’ancien directeur de l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, a ainsi évoqué une hypothèse, déjà explorée par les enquêteurs, qui continue d’intriguer…

“L’accident agricole, pourquoi pas”, a-t-il en effet déclaré. Selon lui, les gendarmes n’auraient pas totalement écarté cette piste, malgré les recherches infructueuses. Le petit Émile aurait-il pu être emporté par une moissonneuse-batteuse et se retrouver coincé dans une botte de foin ? 

Disparition du petit Émile : l’arrivée de l’hiver sur le point de relancer l’enquête ? « Le terrain apparaît… » https://t.co/SCHjZXiYJX pic.twitter.com/9hkE5iPgMQ

— Marie France (@mariefrancemag) October 10, 2023

La piste de l’accident agricole est-elle envisageable ?

Dans ces conditions, pour qu’un détecteur de métaux permet de le retrouver, “il faudrait que l’enfant ait des boutons ou agrafes en métal sur son body”, affirme l’expert. Il poursuit : “Le passage d’un détecteur de métaux peut éliminer des a priori, mais n’est pas une certitude scientifique”.

François Daoust explique : “Quand on voit les bottes de rouleaux de foin, s’il est au milieu… S’il est en bordure, ça peut marcher, sinon ça ne marchera pas !” Si la piste de l’accident agricole est envisageable selon lui, celle de l’enlèvement par une tierce personne “n’est pas privilégiée”.

Il précise : “Dans la gradation, ça reste l’enfant perdu et tombé dans un trou, l’accident – domestique ou d’une personne extérieure qui constate l’enfant décédé et l’emmène dans son coffre à 80 kilomètres de là – et l’enlèvement d’opportunité de quelqu’un en mal d’enfants”.

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Pour autant, l’expert tient à rappeler que les enquêteurs ont à leur connaissance des éléments que lui n’a pas. Si le mystère qui entoure la disparition d’Émile reste entier, l’arrivée de l’hiver pourrait permettre à l’enquête d’avancer.

Toujours d’après François Daoust, qui s’exprime auprès du 20 Minutes cette fois, cette saison pourrait se révéler décisive. “Sans végétation, le terrain apparaît sous un autre jour et il est assez fréquent qu’on retrouve des corps à cette période”, a-t-il déclaré. La nature s’apprête-t-elle à parler ? Les semaines à venir nous le diront…