cette terrible certitude de sa mère, « J’en suis sûre… »
Six mois que ses proches sont sans nouvelles de Lina, 15 ans. Le 23 septembre dernier, l’adolescente disparaissait sur le trajet séparant son domicile de La Plaine, Bas-Rhin, à la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Depuis, une information judiciaire reste ouverte contre X pour « enlèvement et séquestration », et une mère lutte pour tenir le coup.
Vendredi 22 mars, Fanny Groll, la mère de Lina, a tenu une conférence de presse à Strasbourg avec son avocat, Matthieu Airoldi. À cette occasion, cette dernière a notamment évoqué Les bonnes étoiles de Lina, une association créée par la maman de la disparue dans le but de « faire tout ce qui est possible pour le retour de Lina et le soutien à la famille », mais pas que.
Fanny Groll, la mère de Lina : « Jusqu’à ce que Lina soit là, je vais de me battre »
En effet, depuis des mois victime d’un fléau dont Lina était également familière, Fanny Groll a tenu à ce que le site internet de l’association soit aussi un canal de prévention visant à sensibiliser les internautes sur le cyberharcèlement et ses conséquences. Aussi, le 20 avril prochain à La Plaine se tiendra un concert-hommage organisé par l’association et dont les bénéfices seront reversés à celle-ci.
En attendant ce rassemblement qui pourrait bien faire bouger l’enquête, Fanny Groll affirme qu’elle ne lâchera rien. « Jusqu’à ce que Lina soit là, je vais de me battre, et garder espoir », a-t-elle pu lancer. D’après une source citée par BFMTV, les gendarmes ne se fermeraient « aucune piste. »
Qu’un cas de conscience finisse par faire parler ceux qui auraient des informations concernant la disparition de Lina
La mère de famille, qui avait déjà confié être persuadée que sa fille connaissait les personnes qui l’auraient approchée puis embarquée, a signifié des personnes tairaient encore certaines informations en leur possession. « Quelque chose qui peut retenir, un truc qui nous alerte à un moment donné, auquel on n’avait pas du tout pensé. On se dit ‘ah c’est trop tard’ mais non, il est toujours temps de le dire », a-t-elle déclaré.
Qu’un cas de conscience finisse par se manifester, voilà ce qu’attend la mère de la jeune fille. « Je l’espère chaque fois. Que quelqu’un se dise ‘j’ose parler, dire ce que je sais, j’ai vu’ », a-t-elle spécifié.
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Un concert-hommage à Lina très attendu
En cela, le rendez-vous du mois prochain pourrait bien aider à délier quelques langues. C’est ce qu’a, entre autres, soutenu dans les colonnes de La Dépêche Jacques-Charles Fombonne, général de gendarmerie à la retraite. « En termes d’enquête, il faut supposer que la personne coupable soit suffisamment proche pour que sa présence à un concert de ce type ne soit pas suspecte », a-t-il expliqué.
De ce fait, la vingtaine de gendarmes chargés de l’enquête devraient être sur le qui-vive durant ce fameux concert. « Ils vont forcément y aller en civil avec la vidéo et les appareils photo, cela fait partie des choses que l’on fait dans une enquête », a-t-il continué. Les comportements suspects devraient être surveillés tout comme une éventuelle « engueulade entre la mère et une personne non identifiée, des choses que l’on n’avait pas remarquées… » Dans la majorité des cas, d’après lui, le coupable est un familier de la victime. L’ancien gendarme rejoint sur ce point la mère de la disparue.
