à la uneCultureInternational

cette somme astronomique qu’elle a volée


Pendant deux ans, elle a réussi à passer entre les mailles du filet. Entre 2018 et 2020, cette caissière d’Auchan a mis en place un plan soigneusement préparé digne d’un scénario de polar pour détourner une somme d’argent colossale.

C’est dans l’hypermarché Auchan de Semécourt en Moselle, que la femme d’une soixantaine d’années travaillait. Avec ses 27 ans d’ancienneté, tout se passait pour le mieux jusqu’à la découverte des faits en 2020. La sexagénaire, qui avait le statut de formatrice, encadrait les nouvelles recrues en caisse au sein de l’hypermarché en plus de son travail habituel de caissière. Une double casquette qui lui donnait accès à une caisse appelée « caisse école ».

Cette caissière d’Auchan a détourné un joli pactole en deux ans

C’est d’ailleurs dans ce contexte que la femme en poste depuis l’ouverture de l’hypermarché de Semécourt, a pu mettre en place un stratagème des plus ingénieux, et ce, à l’abri de tous les regards. En effet, la caissière a ainsi profité de sa « caisse école » pour faire passer des cartes cadeaux d’une valeur de 250 euros chacune à son propre compte et à l’insu total du service de comptabilité. En passant sa caisse en mode « caisse école » à l’aide d’un simple code-barres, la femme licenciée pour faute grave en 2020 pouvait recharger ses cartes cadeaux en toute discrétion.

Et le moins que l’on puisse dire est que la sexagénaire voyait grand. En effet, ce ne sont pas moins de 450 cartes cadeaux au total qui ont été détournées. Une escroquerie qui représente tout de même un joli pactole de plus de 100 000 euros. Un montant que la femme aurait dépensé dans plusieurs enseignes du groupe, notamment Leroy Merlin.

Un stratagème minutieusement orchestré par cette caissière d’Auchan

Aussi astucieux que risqué, son subterfuge avait tout de même ses limites. En effet, c’est grâce à une erreur de caisse de 750 euros que la supercherie de la formatrice a finalement été découverte. L’avocate de l’hypermarché Auchan, Me Zakia Ait Ali Slimane, confie, concernant la sexagénaire, comme le rapporte Le Figaro : « elle aurait continué tant qu’elle n’aurait pas été prise la main dans le sac ».

Et de préciser : « Et on n’a pu remonter que sur une période de deux ans à compter de son licenciement. On ne sait pas ce qu’elle a pu faire avant ! » L’ancienne caissière a finalement été condamnée à deux ans de prison avec sursis ainsi qu’à une amende de 108 792 euros par le tribunal correctionnel de Metz le 20 février 2024.

Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp