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cette mère israélienne retrouve ses deux enfants sains et saufs après la mort de leur père sous leurs yeux


Ils sont enfin réunis. Le 7 octobre dernier, le Hamas a attaqué Israël, en passant par la bande de Gaza. Un raid armé qui aurait fait plus de 1.200 morts dans les kibboutz et à la rave-party qui a eu lieu à la frontière de Gaza, selon les autorités israéliennes. Un bilan qui ne cesse de s’alourdir. Toutefois, au milieu des familles endeuillées, un “miracle” a eu lieu pour cette mère de famille israélienne.

Samedi dernier, alors que les soldats du Hamas pénètrent sur le territoire israélien, Lavi et Daria, âgés de 8 et 10 ans, se trouvent leur père dans le kibboutz de Réïm, près de Gaza. C’est alors que la jeune fille envoie un message à sa mère, séparée de leur père Dvir, aux alentours de 8h30 pour lui annoncer que des hommes armés sèment la terreur dans leur village. 

Deux enfants survivent à une attaque des soldats du Hamas dans leur kibboutz

Maman, c’est Daria, ils ont tué papa et sa compagne aussi. S’il te plaît aide-moi”, lit alors, Reut Karp la mère de famille israélienne. “Ils ont vu les terroristes, ils ont aussi vu leur papa se faire tuer sous leurs yeux. Il a essayé de les protéger et ils lui ont juste tiré dessus”, explique-t-elle à BFMTV. Les deux jeunes enfants réussissent à se cacher et s’ensuivent alors plusieurs heures d’angoisse.

Pendant toute la durée des attaques du Hamas dans le kibboutz, la mère de famille est restée au téléphone avec sa fille Daria. “Elle avait peur de voir les corps, je lui disais : ‘ne t’inquiètes pas, on respire ensemble, maman est là et je ne vais nulle part’”, se rappelle Reut Karp. C’est finalement un voisin de Dvir, le père de famille assassiné, qui viendra secourir les deux enfants. 

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L’homme, rescapé de l’attaque, parvient à se rendre dans la maison où les enfants sont reclus et à les mettre en sécurité. En partant, le voisin aurait découvert une inscription rouge sang sur un mur : “On ne tue pas les enfants”. Encore sous le coup de l’émotion, Reut Karp a pu retrouver ses deux enfants sains et saufs ce mercredi 11 octobre. “C’est un miracle. Vous savez, c’est une histoire rare parce que tellement d’enfants ont été tués ici”, confie la mère de famille à nos confrères. 

Une histoire qui tient lieu de “miracle” alors que 1.200 personnes seraient décédées, des dizaines d’autres considérées comme disparues ou retenues en otage et au moins 2.700 blessés. Pour l’heure, 11 ressortissants français sont morts suite aux attaques du Hamas en Israël et 3 autres restent introuvables, selon les informations du Quai d’Orsay sur son site. 

L’ONU condamne les actes du Hamas et appelle Israël a réfréné ses actes de représailles

Quelques heures après le raid du groupe terroriste, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a décidé de riposter en déclarant le “siège complet” de Gaza. Plus de 2 millions de personnes se retrouvent ainsi sans électricité, sans gaz et sans approvisionnement d’eau. L’armée israélienne a également reçu l’ordre de bombarder les centres du Hamas à Gaza. L’enclave palestinienne rétorque avec des tirs de roquettes vers l’État hébreu. 

Selon les informations des autorités gazaouies, près de 700 morts ont été recensés depuis l’offensive israélienne et 3.700 personnes seraient blessées. Parmi elles, de nombreuses victimes civiles seraient à déplorer, dont 140 enfants. Après avoir condamné les actes “terroristes” du Hamas, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a tenu à rappeler à Israël, “que les opérations militaires doivent être menées dans le strict respect du droit international humanitaire. Les civils doivent être respectés et protégés à tout moment”, comme le rapporte Libération





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