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cette intervention glaçante de l’ex-femme de Fourniret en plein procès, « Si j’avais eu une fille… »


Au cours du sixième jour de son procès devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine à Nanterre, le 5 décembre 2023, Monique Olivier répond pour la première fois aux accusations qui pèsent contre elle. Pour rappel, l’ex-femme du tueur en série Michel Fourniret est actuellement jugée pour complicité de meurtre.

Seule au box des accusés puisque Michel Fourniret est décédé en 2021, elle a répondu de sa participation aux enlèvements, aux viols et aux meurtres de trois jeunes filles. Ces affaires concernent les meurtres de Marie-Angèle Domèce en 1988, Joanna Parrish en 1990 et Estelle Mouzin en 2003.

Monique Olivier a répondu des faits qui lui sont reprochés

Parmi ces trois victimes, seul le corps de Joanna Parrish a été retrouvé. Il avait été repêché dans l’Yonne peu de temps après son meurtre. Âgée de 20 ans à l’époque, une photo de la jeune fille souriante est projetée sur les écrans dans la salle d’audience. Puis, deux clichés de l’autopsie sont ensuite remises aux mains de Monique Olivier. Sur la photo, la jeune fille, le visage tuméfié, présente les marques des câbles électriques qui auraient servi à son supplice.

Après un long moment de silence, Monique Olivier lâche, comme le rapporte Closer : « Elle ne méritait pas ça, c’est horrible. C’est pas possible. Elle était belle… Elle ne méritait pas ça ». Pour rappel, Joanna Parrish était une jeune Anglaise. Enlevée à Auxerre en 1990, elle croyait rejoindre le couple pour donner un cours d’anglais à leur fils.

Monique Olivier face aux questions des avocats

C’est alors que l’interroge Me Seban, avocat des parties civiles : « En 16 ans, vous n’avez pas su dire non, entre le meurtre d’Isabelle Laville et l’enlèvement d’Estelle Mouzin ? » Une question à laquelle Monique Olivier répond par un « Non, j’ai pas »

Me Seban enchaîne ensuite sur une question évoquant les enfants de Monique Olivier : « Vous avez eu trois garçons, si vous aviez eu une fille ? » À quoi l’accusée répond et reconnaît : « J’en aurais voulu beaucoup à la personne. Aux deux personnes qui ont commis ces monstruosités. » 

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L’énigme des corps disparus

Elle a ensuite ajouté : « Maintenant, évidemment, c’est trop tard. Aujourd’hui, je me rends compte que c’est de la monstruosité ce que nous avons fait lui et moi. » Et de conclure : « Si j’avais eu une fille, je ne pardonnerais pas ».

Une autre question a rythmé cette journée du 5 décembre 2023, celle concernant le lieu où se trouvent les corps. En effet, depuis les meurtres de Marie-Angèle Domèce et Estelle Mouzin, aucun élément n’a permis de retrouver les corps des deux victimes. À ce sujet, l’ex-femme de Fourniret est catégorique, affirmant qu’elle ignore où ils se trouvent.





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