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« C’était donc une vraie arnaque… »


L’affaire du contrat avec l’équipementier « One All Sport » de la Fecafoot fait grand bruit. Benjamin Zebaze dans un texte publié sur sa page Facebook ce matin, s’interroge sur la transparence et la gestion de la Fecafoot. Le journaliste évoque les abus, la mégalomanie et le clientélisme qui perdurent dans cette institution dirigée par Samuel Eto’o. Dans un pays en quête de changement, Benjamin Zebaze appelle à ne pas laisser faire et à tenir les responsables de ces pratiques pour un avenir plus juste et transparent.

C’ÉTAIT DONC UNE ARNAQUE ?

J’avais pris la résolution ferme de ne pas parler de la Fecafoot cette semaine: comment rester muet quand on apprend que la Fecafoot elle-même arrive à la conclusion, des années après de très nombreux camerounais, que le contrat avec l’equipementier du « siècle » « One All Sport » n’était qu’une quasi anarque ?

Boris Berthol a d’ailleurs failli être « excommunié » pour avoir dénoncé ça avec vigueur.

QU’EN SERAIT-IL SI LE GOUVERNEMENT N’AVAIT PAS RÉAGIT ?

Toute la question est là car si le gouvernement n’avait pas demandé la copie de ce contrat, qui peut croire que les communicants de la Fecafoot seraient passés à table au nom de l’institution ?

Dans les choses « obscures », il y a rarement de coïncidence.

POURQUOI NOUS NE DEVONS PAS LAISSER FAIRE CE QUI SE PASSE A LA FECAFOOT ?

Les gens m’interrogent: « pourquoi la Fecafoot vous intéresse tant » ?

Ce qu’ils ne voient pas, c’est que ce qui s’y déroule est de manière hypertrophiee, exactement ce qui a conduit notre pays dans le trou sans fond où il se trouve:

– Abus de pouvoir;

– Mégalomanie dans la gestion de la chose publique;

– Le fait de confondre une institution publique à sa cuisine personnelle;

– Opacité dans la gestion de la chose publique;

– Clientelisme…

Comment peut-on accepter qu’alors que des anciens vainqueurs de Can se morfondent au « quartier », pour la plupart malades, on traine une cour de courtisans au Mondial et à la Can ? C’est insupportable.

On ne peut pas avoir combattu le régime de Paul Biya pendant 34 ans et venir accepter ces méthodes. L’Etat et le Rdpc apparaissent, par rapport à ce qui se passe à la Fecafoot, comme de piètres amateurs.

Ce pays est dangereusement à la croisée des chemins: nos enfants et nos petits-enfants ne doivent plus jamais accepter que la chose commune soit gérée avec autant de condescendance et du mépris.

Benjamin Zebaze





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