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« C’est très dur pour eux »


Les prêtres jouent un rôle capital dans la vie de leurs fidèles. Il est de tradition dans la religion catholique que ces derniers se confessent lorsqu’ils commettent un péché. Bien entendu, le prêtre n’a pas le droit de révéler le secret qui lui a été confié. Ce qui a été dit dans le confessionnal doit rester entre l’homme d’Église et son fidèle.

Néanmoins, cette situation n’est pas sans créer quelques problèmes pour les ecclésiastiques. À force d’écouter ce que les autres ont à dire sans pouvoir en parler à personne, ils risquent de se retrouver avec de nombreux secrets sur les épaules. Or, tous ne sont pas d’innocents péchés. Il peut s’agir de problèmes gravissimes.

Des prêtres dévoilent des secrets qu’ils ont entendus en confession

Dans le droit canonique, les prêtres n’ont pas le droit de révéler les secrets confiés par leurs fidèles dans le confessionnal. S’ils dérogent à cette règle, ils risquent l’excommunication. Pourtant, cette discipline n’a pas empêché un auteur et journaliste, Vincent Mongaillard, de découvrir certaines confessions pour le moins insolites.

Il en a même tiré un livre, intitulé Je vous pardonne tous vos péchés, 40 prêtres dévoilent les petits et grands secrets de la confession. Cet ouvrage est sorti en 2021 et, depuis, a connu un succès retentissant. Lors de sa publication, le journaliste a assuré que les prêtres qu’il a interrogés n’ont pas violé le secret de leur profession : ils n’ont pas divulgué le nom des personnes qui ont commis ces péchés. 

un chauffeur de taxi qui fait augmenter la note de son client en prenant des trajets plus longs. D’autres fidèles peuvent aussi confesser avoir tué des insectes.

Mais certains cas sont plus compliqués à entendre pour les prêtres. Il peut ainsi arriver que des fidèles révèlent avoir commis un crime. Cette réalité révèle aussi toute la difficulté de leur profession. « C’est très dur pour eux parce qu’ils portent sur leurs épaules tous les vices, toute la misère de notre société. Certains vont vous dire que c’est le Seigneur qui fait le travail, mais après une journée de confessions, ils sont épuisés. C’est extrêmement éreintant », indique ainsi l’auteur du livre.

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Beaucoup d’histoires d’adultères sont racontés aux prêtres

La plupart des confessions ne portent toutefois pas sur des faits criminels. Selon le journaliste, une bonne partie d’entre elles se révèlent être des histoires d’adultères ou des problèmes d’addiction. Ces révélations ne sont pas toujours faciles à entendre, mais elles restent moins graves que des histoires de criminalité.

Cette particularité de la profession des prêtres a soulevé de nombreuses questions quant à leur rapport avec le droit pénal. D’ailleurs, c’est aussi en 2021 que des débats ont tourné autour de la nécessité pour les hommes d’Église de révéler des affaires de pédocriminalité dont ils ont eu connaissance dans le cadre de confessions. Mais comme le rappelle La Dépêche du Midi, c’est le Code pénal qui devrait s’appliquer dans ces cas-là





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