C’est la fin: Camus Mimb ‘retourne sa veste’ et dévoile les 10 erreurs graves de Samuel Eto’o
L’un des soutiens les plus farouches de Samuel Eto’o ces dernières années, Martin Camus Mimb l’est resté, malgré son passage en prison dans l’affaire Malika.
Ces dernières semaines, l’ancien DG de RSI FM, est plusieurs fois monté aux créneaux pour défendre Samuel Eto’o au sein de l’opinion, dont les les leaders sont en majorité contre sa gouvernance depuis décembre 2021.
Ce vendredi 25 août, le journaliste sportif fait une nouvelle sortie. Dans cette dernière, il dévoile les 10 erreurs de Samuel Eto’o.
Les voici:
« 1- Avoir cru que la fédération est un vestiaire, où malgré les colères, gagner le match reste l’objectif. C’est un vestiaire, où même les remplaçants vendent les matches.
2- Avoir cru que les trahisons et les attitudes de certains de ses anciens coéquipiers de vestiaires, avaient disparu avec l’âge et la vieillesse. Personne ne veut faire la passe. Ils veulent leurs Ballons d’Or d’après carrière.
3- Avoir pensé que comme les supporters qui acclamaient les buts qu’il marquait, ceux qui l’acclamaient étaient forcément fiers de faire équipe avec lui. Ils espéraient que leur holà te suffirait pour que même ceux qui refusent de s’entraîner soient dans le onze entrant.
4- Avoir ouvert les séances d’entraînement pour la mise en place tactique de gestion au public, là où le huis clos s’imposait.
5- Avoir amené à la mise au vert au Qatar des joueurs blessés dans son équipe administrative, qui ont caché des blessures qu’on découvre aujourd’hui.
6- Avoir confié la VAR au public, qui appelle les arbitres même pour des actions anodines au rond central
7- Avoir pensé que comme Laporta, Moratti ou Kerimov, President de clubs signifie la même chose ici.
8- Avoir promis beaucoup de buts a marquer pour le développement du football, sans expliquer aux acteurs, Présidents de clubs et administrateurs, qu’il devait les dribbler dans leurs propres défenses, les humilier avec les zolos, pour marquer les buts qui donneraient la victoire aux footballeurs en tribunes. Maintenant que le public les siffle, il faut comprendre leurs colères.
9- Avoir confié la sélection nationale, à celui qui était désigné comme le chef de guerre contre lui. Un pacte de non agression qui a créé des groupes rebelles de quelques soldats désemparés.
10- Avoir un parcours atypique, non adossé à une carrière politique ou administrative ou même d’homme d’affaires à protéger, qui serait la plateforme de toutes sortes de compromis. Jamais Président de la Fécafoot aura été aussi éloigné de tout cela.
Bonus: Ne pas laisser aux Professeurs, Docteurs, Hauts fonctionnaires, la possibilité de continuer à faire croire à l’opinion, que cette affaire appartient aux initiés ».
