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Ces produits pour les cheveux présentent de sérieux risques pour les reins, selon cette étude


Pour prendre soin de la peau ou des cheveux, l’utilisation d’un bon nombre de cosmétiques est devenue monnaie courante. Si les consommateurs font de plus en plus attention à la composition des produits qu’ils utilisent au quotidien, force est de constater que certains d’entre eux continuent d’avoir un impact néfaste sur la santé…

C’est en tout cas ce que conclut une nouvelle étude, menée par une équipe de néphrologues français, publiée dans The New England Journal of Medicine. Dans le viseur des chercheurs : les produits lissants pour cheveux. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que ces derniers se retrouvent au cœur des inquiétudes…

Les produits lissants pour cheveux présentent-ils un risque pour la santé ?

Il y a plus d’un an, une étude américaine pointait déjà du doigt ce type de produits, affirmant que leurs utilisatrices avaient 2,5 % de risque supplémentaire de développer un cancer de l’endomètre. Aujourd’hui, de nouveaux effets toxiques liés à leur emploi ont été mis en lumière. Il est cette fois-ci question de risques rénaux.

Géraldine Zamansky, journaliste au Magazine de la Santé sur France 5, explique qu’un ingrédient se retrouve au cœur de la problématique. Il s’agit de l’acide glyoxylique. Initialement utilisé pour remplacer le formaldéhyde, responsable du risque accru de cancer, ce dernier se révèle tout aussi dangereux.

L’utilisation de produits lissants pour les cheveux à l’origine d’une insuffisance rénale aiguë

Tout a commencé par l’inquiétude d’une jeune femme face à la répétition de symptômes survenus brutalement : nausées, vomissements, fatigue”, commence à raconter Géraldine Zamansky. Après une prise en charge à l’Hôpital de la Conception à Marseille, le mystère entourant son état de santé a fini par être résolu.

Il s’agissait à chaque fois d’une insuffisance rénale aiguë, provoquée par le lissage de cheveux, réalisé la veille”, précise la spécialiste. La crème utilisée par le coiffeur de la patiente a par la suite été soumise à une série de tests. Appliquée sur la peau de quelques souris, le verdict n’a pas tardé à tomber…

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