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ces messages cryptés qui affolent les enquêteurs, « les déplacements de son propriétaire… »


Où est le petit garçon ? À cette question, aucune réponse. Quatre mois après la disparition d’Emile, 2 ans et demi, dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), les interrogations restent en suspens. Si les gendarmes ne recherchent plus l’enfant vivant, mais “un corps”, ils essaient également de mettre la main sur un coupable.

Le petit Emile a disparu le 8 juillet dernier, peu après 17 heures. En vacances chez ses grands-parents maternels, le petit garçon aurait échappé à leur vigilance et aurait quitté la maison familiale. Depuis, des fouilles et des perquisitions ont été menées dans une trentaine de maisons, à la recherche de traces de sang et de messages cryptés. 

Disparition d’Emile : les gendarmes demandent l’aide d’experts « cyber »

Les gendarmes s’intéressent désormais aux preuves immatérielles. En effet, les enquêteurs de la section de recherches de Marseille ont demandé l’aide du groupe départemental et des spécialistes “cyber” de la gendarmerie. Le but ? Mettre la main sur des échanges suspects ou incriminant. 

Lors des perquisitions, notamment dans la maison des grands-parents du petit Emile disparu, les disques durs des ordinateurs, mais aussi les données des téléphones portables, ont été récoltés afin d’être analysés par les experts. “Dans leur viseur, notamment, les messages reçus ou émis via des messageries cryptées et les données de géolocalisation”, détaille Le Parisien

Emile, 2 ans et demi, disparu dans le Haut-Vernet : des messages cryptés au cœur des perquisitions

Ces données informatiques permettent également “de situer un appareil à quelques mètres près et de reconstituer, éventuellement, les déplacements de son propriétaire”. Ainsi, les enquêteurs peuvent vérifier les témoignages et les déplacements de chaque personne intervenant dans l’affaire sur la disparition d’Emile. 

Toutefois, les recherches n’ont pas donné de résultats, a commenté le procureur de la République, Jean-Luc Blachon : “L’ensemble de ces opérations de perquisition sont désormais terminées. Elles n’ont débouché sur aucune découverte décisive et sur aucune mesure de garde à vue”. Le magistrat demande dorénavant du temps pour les enquêteurs, afin qu’ils “exploitent l’ensemble des données recueillies”.

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Où en est l’enquête sur la disparition du petit garçon ?

Interrogé par nos confrères de France Info, l’ex-commandant de gendarmerie Jacques-Charles Fombonne a expliqué que les enquêteurs faisait face à un “ennemi” de taille dans cette affaire : le temps. “Le temps qui passe est toujours l’ennemi des enquêteurs (…) c’est pour ça que les gendarmes ont ‘tapé’ leurs perquisitions en même temps pour éviter que si quelqu’un a quelque chose à cacher, il ne soit pas alerté”. 

Pour l’heure, les enquêteurs poursuivent leurs investigations, dans l’espoir “d’avoir des renseignements nouveaux qui donnent une nouvelle orientation ou qui, au contraire, (les) ramènent sur un suspect”, a fait savoir le militaire. Toutefois, ces recherches auront permis “de fermer les portes au fur et à mesure” de l’enquête, explique-t-il à nos confrères. 





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