à la uneCultureInternational

ces insultes très « dures » qui l’ont détruit, « ça me ramène à mon enfance »


Cyril Lignac a toujours cru en sa bonne étoile, c’est d’ailleurs en ne la perdant jamais de vue que le chef cuisinier et pâtissier, dont le public a pu suivre l’irrésistible ascension depuis un poste de télévision, est parvenu à en décrocher une. Ce parcours détonant, le chef âgé de 46 ans s’apprête à le dévoiler au cinéma les 2 et 4 février prochains dans un documentaire inédit.

Qu’est-ce qu’on va faire de toi revient, à travers les témoignages de proches de l’Aveyronnais, sur les débuts d’un passionné dont la manière d’opérer dérange. « Il y a un bon Dieu pour les courageux », affirme-t-il dans un extrait. Tout au long de sa carrière, cette petite phrase aura permis à l’audacieux Cyril Lignac de toujours avancer contre vents et marées.

Du courage, il en a fallu au jeune chef qu’il était alors pour accepter la proposition de M6 qui allait exposer sa cuisine à la France entière. Ainsi, en 2005, les téléspectateurs ont pu suivre l’ouverture de son tout premier restaurant dans l’émission Oui Chef.

Dimanche 21 janvier, Cyril Lignac était l’invité du portrait de la semaine d’Audrey Crespo-Mara pour Sept à huit. Face aux caméras de TF1, le complice de Mercotte s’est livré sur des débuts télévisuels assez mal vus dans le milieu. « À cette époque, ce n’est pas cette manière-là de faire, c’était davantage les étoiles au Michelin. On devait être reconnu avant d’être connu par la profession. Et là finalement, c’était la modernité, quelque chose de tout à fait nouveau. C’était casser des codes », a-t-il pu confier.

Cyril Lignac a été qualifié de « Chef Kleenex » par certains de ses pairs

Aussi, le présentateur a révélé que ses détracteurs l’avaient affublé d’un surnom plutôt dégradant : le Chef Kleenex. « Ça, c’était dur, ça me ramène à mon enfance […] l’impression d’être à nouveau un bon à rien », a-t-il admis.

Cyril Lignac a poursuivi : « Je savais déjà que tout le monde attendait ma chute. J’avais toute la profession à dos, tous les journalistes à dos. Et finalement, il fallait prouver que je pouvais réussir sans avoir d’étoile ou sans être reconnu, juste parce qu’on est cuisinier et qu’on fait ce métier avec plaisir et que ça marche. »

À lire également : 

Cyril Lignac : un chef consacré

Sept ans après des premiers pas sur le devant de la scène marqués par la mesquinerie de certains de ses pairs, Cyril Lignac a fini par obtenir la consécration suprême. Cette première étoile au guide Michelin en 2012 pour le restaurant Le Quinzième à Paris, le chef a signifié qu’elle faisait la fierté de ses parents, mais pas que. « C’est un truc de fou parce que ce sont des heures et des heures de travail acharné et c’est la consécration de tout un travail d’équipe », a-t-il déclaré.

Pour l’heure, celui qui a pu proposer ses mets à Brad Pitt ou encore Leonardo DiCaprio n’a pas encore décroché de deuxième étoile. Néanmoins, il prend la chose avec philosophie. « Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas, ce n’est pas grave », a-t-il déclaré. Avant de conclure : « Je suis la preuve que le travail paye même quand on n’a aucune carte en main. Tout ce que j’ai eu, je me le suis gagné à la sueur de mon front, dans les difficultés, sans qu’on me fasse de cadeau. »





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp