ces fichiers pédopornographiques au coeur des recherches, “Ils traquent notamment…”
Trente six maisons perquisitionnées et des dizaines de données à analyser. Pour l’heure, l’enquête sur la disparition du petit Emile, le 8 juillet dernier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, n’a pas permis de retrouver le garçon de 2 ans et demi. Les enquêteurs comptent dorénavant sur des messages cryptés et des fichiers pédopornographiques pour faire la lumière sur cette affaire.
Qu’est-il arrivé au petit Emile ? Disparu début juillet dans le hameau du Haut-Vernet, le garçonnet est introuvable. Malgré des battues, des fouilles, des interrogatoires et l’analyse de différentes pistes, même les plus saugrenues comme un aigle qui aurait emporté Emile, l’enquête piétine.
Disparition d’Emile dans le Haut-Vernet : qu’ont donné les perquisitions des maisons ?
Le 7 novembre dernier, les enquêteurs ont procédé à des perquisitions sans précédent dans l’affaire de la disparition du petit Emile. Dans plusieurs départements français, plus de trente maisons ont été fouillées. Des téléphones, des ordinateurs, des sacs… Tous ont été saisis. “Il faut exploiter et analyser les éléments obtenus. Les investigations se poursuivent”, confiait le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.
Dans un article du Nouveau Détective, paru ce mercredi 15 novembre, l’intention des gendarmes est dévoilée. Selon nos confrères, le but de ces perquisitions était de copier les données des téléphones et des ordinateurs afin de pouvoir les analyser et mettre la main sur des messages qui pourraient trahir un coupable.
Emile, 2 ans et demi : les enquêteurs à la recherche de fichiers pédopornographiques
“Ils traquent notamment les messages ambigus, qui trahiraient d’une animosité envers la famille d’Emile ou qui contrediraient de précédentes déclarations”, détaille le média. Pour les aider dans cette tâche, les enquêteurs ont fait appel aux agents du ComCyberGend (Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace), une cellule spécialisée dans l’investigation informatique.
En plus de ces messages, les experts sont à la recherche de fichiers pédopornographiques. Des éléments qui pourraient aider les enquêteurs à mettre la main sur un principal suspect et découvrir ce qui est arrivé au petit Emile, disparu un après-midi ensoleillé dans un petit village d’apparence paisible.
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L’enquête se poursuit donc sans relâche. Pour la famille d’Emile, elle aussi perquisitionnée par les gendarmes le 7 novembre dernier, l’attente est de plus en plus longue et l’espoir de plus en plus ténu. La mère du petit garçon de 2 ans et demi, Marie S., avait d’ailleurs pris la décision de mettre “ fin à cette épreuve ” le 2 novembre dernier. Elle avait entamé une “neuvaine pour demander le retour d’Émile”.
Quatre mois après la disparition d’Emile dans le Haut-Vernet, le mystère reste intact. Où est passé l’enfant ? A-t-il eu un accident ? A-t-il fait une mauvaise rencontre ? La famille de l’enfant était-elle la véritable cible ? Pour l’heure, aucune réponse n’a pu être donnée et les investigations se poursuivent toujours.
