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ce “viol” que ses parents refusent catégoriquement de vivre, “C’est un peu le…”


Le petit Emile, seulement âgé de 2 ans, s’est volatilisé le 8 juillet dernier au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, échappant à l’attention de ses grands-parents. Malgré des efforts considérables déployés au cours des quatre derniers mois, le mystère de sa disparition persiste. Les enquêteurs, appuyés par la COMCyberGEND, commandement de la gendarmerie dans le cyberespace, mobilisent 6 700 spécialistes en données informatiques pour lever le voile sur cette affaire.

Ce samedi 18 novembre, l’équipe de l’émission 13 h 15 le samedi, a diffusé un reportage consacré à la disparition d’Emile. L’émission a offert un aperçu inédit du drame en interrogeant Samuel Pruvot, le seul journaliste ayant eu l’opportunité de rencontrer la famille, en particulier les parents du jeune garçon de deux ans. Ces derniers ont tenu à conserver leur anonymat depuis l’annonce de la disparition de leur fils.

La déclaration inédite des parents du petit Emile

Le journaliste a notamment exposé les raisons pour lesquelles Marie et Colomban préféraient maintenir une certaine réserve vis-à-vis des médias. Présent au stade Vélodrome lors de la visite du Pape le 25 septembre dernier, le rédacteur en chef de Famille Chrétienne a éclairé les motivations des parents d’Émile quant à leur choix de préserver leur anonymat.

« C’est un peu le dernier rempart de leur dignité et pour eux, ce serait terrible que leur image, bonne ou mauvaise, circule. », a confié Samuel Pruvot à France 2. Et de poursuivre : « Ce serait un petit peu pour eux, comme une sorte de viol de leur intimité. Et ils ont vraiment besoin de ça pour tenir le coup. »

Le souhait de l’anonymat défendu par les parents d’Emile

Après avoir été informé de la présence des parents d’Emile dans le stade Vélodrome lors de cette journée, le journaliste a exprimé sa compréhension envers leur désir de discrétion. Il a affirmé au couple qu’il respecterait leur intimité en évitant de les saluer publiquement. « On avait convenu que je n’essaie pas de les saluer, du moins pas au Vélodrome, pour pas que, maladroitement, je puisse mettre la piste vers eux et les cibler qu’en fait, cet anonymat les protège. », a-t-il expliqué.

Le maire du Vernet, François Balique, a, lui aussi, été interrogé par 13 h 15 le samedi et a partagé ses convictions sur les avancées de cette enquête. « Nous, on se connaît, on sait que les gens n’ont pas pu faire une chose pareille », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : « Ce n’est certainement pas quelqu’un du village, ça, c’est sûr, j’en suis certain. Je n’ai même pas de doute sur le fait que quelqu’un soit susceptible d’avoir fait une chose pareille. C’est comme dans une famille, on se connaît quand même ».

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L’inquiétude du maire du Vernet quant à la disparition d’Emile

Cependant, malgré la réaffirmation de sa confiance envers les habitants lors de cette prise de parole, le maire a laissé transparaître quelques réserves quant à la résolution de l’affaire. « J’ai quand même cette appréhension, et si on ne trouvait pas ? Ça voudrait dire que le village devrait vivre avec cette situation, ça va être difficile », a-t-il partagé à franceinfo.

« Vivement qu’on sache ce qu’il s’est passé, ça nous libérerait. Ça enlèverait ce poids qui pèse sur les esprits et sur nos cœurs », a conclu, non sans émotion, François Balique. Un discours largement partagé par nombre de Français, eux aussi touchés par ce drame.





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