ce que sa mère Fanny Groll s’interdit de faire

Cinq mois se sont écoulés depuis la disparition de Lina. La jeune fille de 15 ans a été vue pour la dernière fois le 23 septembre 2023 sur la départementale menant à la gare de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin) et demeure introuvable.

Ce jour-là, elle devait se rendre en train jusqu’à Strasbourg pour rejoindre Tao, son petit ami, mais elle n’a jamais atteint la gare située à 3 km de son village.

Face à un manque de réponses concernant la disparition de Lina, une association à but non lucratif a été créée pour apporter un soutien à la famille Groll.

Selon un article du Nouveau Détective du 28 février 2024, cette association, baptisée « Les bonnes étoiles de Lina », a été inaugurée le 23 janvier 2024, avec la mère de l’adolescente Fanny Groll en tant que présidente. Le siège social, enregistré au tribunal de proximité de Molsheim, est domicilié à l’adresse personnelle de la mère de l’adolescente.

Disparition de Lina : une association créée

Outre le fait d’apporter du soutien à la famille, l’association a pour objectif « d’informer la population utilisatrice d’internet sur le cyberharcèlement et ses conséquences », comme le précise le site. Pour l’assister dans cette mission, la mère de Lina peut compter sur une vice-présidente et une trésorière. Les personnes touchées par le drame de la disparition de l’adolescente peuvent adhérer à l’association.

En marge de la création de cette association, Fanny Groll a témoigné au JT de 20 Heures de France 2. Face aux caméras, elle révèle se rendre quotidiennement sous le même arbre pour parler à sa fille disparue.

À lire également : 

Disparition de Lina : ce que sa mère lui dit tous les jours

Elle veut alors lui dire de tenir bon : «‘Accroche-toi. On est là. Surtout, on ne te lâche pas. Tout le monde te cherche’». La mère de l’adolescente raconte également avoir été alertée par Tao, surpris de ne pas trouver Lina à la descente du train. Elle comprend qu’il y a un problème sérieux après avoir interrogé des pêcheurs présents près de la route depuis l’aube. Le reportage donne également la parole à Yohan, un témoin clé de l’enquête, le dernier à avoir vu Lina le jour de sa disparition. Il réaffirme avoir vu l’adolescente du côté gauche de la route, portant une robe grise et un blouson blanc.

Bientôt, la mère de Lina aura accès au dossier d’instruction. Elle témoigne de ce qu’elle s’empêche de faire depuis la disparition : « Je m’interdis de penser à ce qu’elle peut vivre en fait, parce que sinon, les images seraient invivables »